L’entraînement, ça fonctionne !

Vous avez sans doute tous entendu dans votre club « j’ai beau m’entraîner, rien n’y fait, je ne progresse pas ». Certains progresseraient (les répondeurs), d’autres stagneraient (les non-répondeurs). D’aucuns ont même avancé l’idée que notre génétique en serait responsable, et qu’on n’y pouvait rien. Un déterminisme inné.
Pour en terminer avec cet interminable débat, nos amis Suisses ont monté un protocole pour déterminer s’il existait un effet-dose (ou non) de l’entrainement sur le niveau de forme (ici).
78 personnes ont participé à 6 semaines d’entraînement, après avoir été réparties en 5 groupes selon le nombre d’entraînements par semaine (1, 2, 3, 4 ou 5 séances d’une heure sur vélo, sur des intensités variées)
Comme le montrent les graphes ci-dessous, vous améliorez vos perfs dès 2 séances par semaine, en termes de puissance et de VO2. A partir de 4 séances/semaine, 100% des participants s’améliorent.

   

 

Pour enfoncer le clou, les « non-répondeurs » (classés tels, jusqu’à 3 séances/sem) ont continué l’entrainement 6 semaines supplémentaires en ajoutant 2 séances hebdomadaires (figure ci-dessous). Et là, ô miracle, tous sans exception ont progressé (sorti de la zone de « non-réponse »).

 

Conclusion : l’entraînement vous fera progresser à coup sûr. Reste à savoir combien vous devrez mettre sur la table.

Cette étude incluait des sujets sédentaires, des étudiants du campus. On pouvait donc anticiper ces résultats, en partant de « bas ». Qu’en serait-il chez des sujets moyennement entraînés, ou mieux, chez des athlètes confirmés souhaitant encore s’améliorer ? A suivre…

 

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