Développement de l’athlète > En forme mais pas en santé?

Le sport, c’est bon pour la santé, mais est-ce vraiment le cas? Ce sujet est constamment notion remis en doute et illustre parfaitement le fait qu’il n’y a pas de consensus. Alors, il existerait selon certains une ligne à ne pas franchir…

Dans notre cas, on s’est rendu compte qu’il était possible d’être en forme mais pas en santé.

En forme mais pas en santé? C’est possible?

Cela signifie que même si vous êtes performant (physiquement), la notion d’être en santé ne s’arrête pas à vos capacités physiques, mais concerne aussi les aspects psychologiques, social et spirituel. La question à se poser est donc, est-ce que le sport vous permet vraiment d’être plus heureux?

L’invisible

Un athlète peut être considéré en santé compte tenu de ses performances au dessus de la moyenne, mais être en fatigue chronique (performance diminuée). Le corps n’est plus en mesure de s’adapter positivement à la charge d’entrainement.


Chapitre 1 > Commençons par la fin
Chapitre 2 > La place des parents
Chapitre 3 > La Gloire face à l’engagement – une question de réalisme
Chapitre 4 > La course aux sponsors, les dangers et les devoirs
Chapitre 5 > Les attributs communs de la réussite d’un élite
Chapitre 6 > Mais c’est quoi un coach au juste
Chapitre 7 > La bonne attitude à avoir pour performer, l’explication
Chapitre 8 > Des barrières au succès
Chapitre 9 > Combattre la déception

Le plus étonnant c’est qu’on associe systématiquement le fait que pour être en santé, il faut faire des sacrifices. S’entrainer plus, manger moins, limiter les passions ou les sorties avec les amies… Ces contraintes sont plus ou moins acceptées en fonction de l’individu.

Alors, la santé serait en lien avec ses choix, l’athlète doit trouver un équilibre et être en accord avec ses décisions.

Sacrifice VS investissement

Ce qui est perçu comme sacrifice par certains est vu comme un investissement par d’autres. La différence est majeure. C’est à vous de créer les conditions afin d’avoir la bonne perception sachant que la sacrifice est ressenti comme un manque de liberté… L’investissement à une connotation plus positive, une projection vers l’avenir.

Le gain VS le processus…

Plus l’athlète se dédie à un objectif à court terme, créant un sentiment d’urgence, il risque de négliger les autres aspects dont sa vie sociale.

Par cette impatiente, si son développement sera probablement accéléré, les contreperformances seront moins bien acceptées et remettront en doute son projet. Dans cette pensée, l’athlète se focalise généralement sur le résultat (sacrifice) et oublie de valoriser le processus (investissement).

De plus, la société met en valeur les performances des athlètes sans vraiment se soucier de leur santé. Dans cette logique, les élites sont alors encouragés à prendre des décisions qui risque fort de raccourcir leur carrière ou dans l’incapacité de performer au plus haut niveau, se dévaloriseront.

Malheureusement, un athlète qui a un développement plus lent et qui préfère maintenir une certaine qualité de vie est fréquemment incompris. Cette recherche de l’équilibre pourrait pourtant permettre à l’athlète de s’accomplir sur une plus longue période.

L’égo…

À l’origine, la poursuite de l’excellence est née d’un désir égoïste de gagner ou d’être reconnue, si l’athlète ne trouve pas d’équilibre et appréhende le jugement, il perdra rapidement sa passion pour son sport mais aussi son respect pour lui-même et ses concurrents.

Lorsque ce désir de gagner est combiné avec la satisfaction de performer en préservant ses valeurs et sa qualité de vie, alors un équilibre émerge et le sport n’est plus à risque pour la santé.

 

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