La Super League voit très grand pour 2018

Il faut s’y faire, la Super League est là pour rester. L’équipe de Chris McCormark continue à dévoiler aux compte-gouttes les détails pour la saison prochaine. 

Si ce nouveau circuit professionnel souhaite regrouper les meilleurs 25 athlètes femmes et hommes à travers 6 épreuves durant la saison, l’enjeu sera avant tout de garder sa place.

Si l’organisation se réserve le droit d’offrir 5 « wild cards » pour ses courses majeures, pour les autres, il faudra obtenir son passe-droit en acceptant de courir dans des courses dites qualificatives comme celle qui aura lieu au Canada. 

Avec cet enjeu, ces courses sur deux jours n’auront plus des allures d’exhibition. D’ailleurs, l’organisation a mis au point 5 formats (Enduro, Triple Mix, Eliminators, Sprint Pursuit et Equlalizer). Pour varier, seuls deux formats seront utilisés par événement. Cela devrait tester les différentes forces des athlètes.

Si les courses dites de championnat ont lieu dès le mois de septembre, soit après la fin de la saison ITU, les trois courses qualificatives se tiendront d’avril à août.

Une bourse record d’1,5 million est annoncée pour la saison 2018 et 2019. 

La grande question est de connaître quelle sera la réaction des fédérations puisqu’en 2018, on rentrera déjà dans la période qualificative pour les Jeux olympiques de Tokyo. De plus, le cahier des charges du triathlète moderne continue à évoluer avec une saison de plus en plus longue et dense. À cela s’ajoute le nouveau circuit de relais de l’ITU.

D’ailleurs, quel sera l’effet de la super league sur l’ITU?

À noter qu’Emmie Charayron est la seule athlète française ayant prise part à ce nouveau circuit. 

 

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