Victor Henry se fait trimer

Fraîchement titré lors des Championnats de France de Duathlon longue distance, le jeune sociétaire du Tri Val de Gray nous a accordé cette sympathique entrevue: l’occasion de mettre en lumière son investissement personnel et son bel état d’esprit. 

Le « grand public » ne te connaît pas encore bien, alors, question bateau mais indispensable à te présentation: qui es-tu Victor ?

Bien je suis un étudiant en Génie industriel qui vit à Montbéliard. Je pratique le triathlon depuis 8 ans, et plus particulièrement depuis 2017, année où j’ai décidé de rejoindre le Tri Val de Gray pour progresser. Je suis assez content d’échanger avec vous car je suis très friand de vos articles Duathlon et ainsi que sur vos coups de projecteurs sur certains athlètes en devenir: je suis d’ailleurs plutôt flatté.

Le triathlon sonnait-il comme une évidence pour toi? Es-tu « spécialiste » d’une des trois discipline à l’origine?

Pas réellement ! (rires). Je suis pompier volontaire depuis maintenant quelques années et c’est un collègue pratiquant, qui m’a recommandé de me pencher sur la discipline afin de parfaire ma condition physique. Comme beaucoup, j’ai été piqué et je me suis réellement pris au jeu en 2017: année ou j’ai décidé de m’entraîner beaucoup plus sérieusement afin de faire des progrès. J’avoue que la D2 de duathlon ou même la longue distance n’étaient pas du tout des objectifs pour moi au départ!

Raconte nous ces Championnats de France … !

J’ai réalisé un hiver studieux et appliqué, je me savais « solide » mais loin de moi l’idée de glaner la première place …

C’est donc avec bonnes sensations que je me suis présenté à cette course, que je connaissais pour y avoir participé l’année passée. Je savais cette course exigeante: par le relief mais aussi par les conditions météorologiques que nous avons rencontré. J’ai donc décidé de partir sur une allure soutenue mais raisonnable. Je saisis mon vélo 6ème en compagnie d’Alexandre Bourgeois. La première partie m’allait très bien étant donné mon profil plutôt léger: je me suis ainsi vite retrouvé 3ème au sommet de la première difficulté avant d’attaquer une partie plus taillée pour les cyclistes puissants. Je l’appréhendais un peu. Et finalement … à ma grande surprise, je me suis retrouvé en tête à T2. Me sentant encore capable de bien courir j’ai pu réellement profiter de cette dernière épreuve: 10 kilomètres de bonheur. 

Pour t’avoir déjà aperçu courir sur le circuit D2 de duathlon, on se demandait si tu chassais sur tous les tableaux ou si avais orienté ta préparation pour un des deux format (court vs long)?

Il est vrai que ce n’est pas simple de jongler entre les différentes filières. Je m’applique cependant à faire les étapes de D2 le plus sérieusement possible: cela me fait de magnifiques séances d’intensité. Mais, en effet, je ne prépare pas que cela. 

A propos de préparation, comment t’organises-tu et comment vois-tu les saisons prochaines?

C’est une excellente question, à laquelle il me faudra en effet réfléchir. Je pense que je fais partie des « bons triathlètes » qui ont du mal à aménager leur temps. Pour le moment ça passe car je suis étudiant, même si mes semaines sont très chargées: niveau capital santé je pense être parfois un peu limite. Je crois que je me poserai la question en fin de saison. 

Top, un grand Merci à toi Victor. Nous te souhaitons donc une belle fin de saison, en espérant qu’elle se prolonge un peu 😉 

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