TQ> Triathlon et persévérance scolaire : l’équipe gagnante!

Avertissement : Ce texte est de Triathlon Québec. Nous le publions puisque nous souhaitons souligner l’excellent travail de la fédération qui est trop souvent dans l’ombre. C’est le style d’initiative qui permet de croire encore au sport pour le développement de soi-même et non le développement économique!

Les élèves des écoles Hochelaga et St-Nom-de-Jésus à Montréal ont participé au Triathlon Scolaire Merrell le 9 juin dernier. « C’est une belle expérience à vivre, faut le faire au moins une fois » déclare Jessica en reprenant son souffle après qu’elle eut franchi le fil d’arrivée. Son ami Dimitri ajoute : « Je me suis bien amusé, c’est comme un jeu qui demande beaucoup d’efforts. »

Le triathlon scolaire s’intègre dans le programme éducatif visant à inciter les élèves à bouger.  Une quinzaine d’évènements ont été organisés cette année avec le soutien de Triathlon Québec, ce qui représente 5 de plus que l’année précédente. Parfois, plusieurs écoles en organisent un conjointement.  Le nombre d’élèves-triathlètes a bondi de 2500 en 2010 à 5000 cette année. « C’est la plus belle activité qu’on peut faire avec les jeunes. Côté pédagogique, le triathlon canalise l’énergie des élèves et accroît la concentration », commente Mélanie Harvant, enseignante en 5e année.

La préparation pour cette activité physique s’étale sur toute l’année scolaire. Elle stimule la ténacité dans les études soutient la directrice de l’école, Caroline Lefebvre : « Dépassement, c’est le mot qui me vient en tête. Voilà un exemple de persévérance et d’accomplissement. Le transfert dans les apprentissages scolaires est possible, les élèves réussiront là également grâce à leur efforts soutenus. »

Aussi, l’estime de soi des élèves augmente dès la préparation et donc bien avant le départ.  « Je sais que je peux! » constitue d’ailleurs le slogan du triathlon de l’école Hochelaga. « Je n’ai jamais arrêté! » confirme Cédric, sourire aux lèvres. Et encore, à sa deuxième participation, Sandrine a choisi de s’élancer en solo plutôt qu’en relais : « J’ai chaud… C’est la natation ma force, on n’est pas des athlètes mais on est capable de le faire! C’est le fun de faire du sport! » Les distances de nage, de vélo et de course que parcourent les jeunes triathlètes sont déterminées selon leur catégorie d’âge.

Triathlon Québec met en branle le Triathlon Scolaire Merrell. Voyez comment obtenir son appui en téléchargeant le Guide d’organisation d’événement scolaire, ainsi que le Guide du parent et le Guide de l’enfant : www.triathlonquebec.org
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