C’est ce week-end > Ironman Florida – Les débuts de Lionel Sanders et un gros contingent de francais.

Comme à chaque édition, ils seront nombreux à se présenter à l’une des premières courses en vue de la qualification pour Kona 2015. Dans la précipitation, c’est une course qui rassemble un grand nombre de pros. Avec son parcours vélo excessivement plat, la dynamique de course est vraiment dictée par la composition de larges trains. C’est l’une des très rares courses où l’on entend même chez les pros, se plaindre de drafting.

La grande vedette de cette course sera sans aucun doute le Canadien Lionel Sanders. Il est probablement le meilleur coureur à pied sur 70.3 (il bat Gomez à Tremblant) et cela ne l’empêche pas d’être un redoutable cycliste. Seule la natation est son point faible. Cet Ontarien est l’un des très rares athlètes à se montrer très transparent face à ses données et ses entrainements (blog). Les attentes sur lui sont déjà énormes et cela semble déjà énerver certains athlètes comme Andrew Starykowicz. L’américain a récemment dit dans une entrevue qu’avec le passé de dépendance aux drogues dures, Sanders avait tout simplement tué tous ses neurones et que cela lui permettait de courir sans sentir la douleur. Alors qu’on attendait une explication entre les deux à cette course, Starykowicz a préféré annuler sa participation à cette course.

Le récent second de Kona, Ben Hoffman sera aussi au départ. Malheureusement, sachant qu’il aura juste besoin de terminer la course afin d’assurer sa qualification pour 2015, il est fort probable qu’il se lance dans une longue marche…

À l’exception d’athlète Côme Pedro Gomes, Tom Lowe ou Maxim Kriat (gagnant de 70.3) difficile de prévoir le résultat de cette course.

Par contre, on suivra la course avec intérêt puisque de nombreux Français seront présents. Rob DeKanel, Vincent Depuiset, Ludovic Le Guellec et Frederick Limousin seront dans les 40 pros au départ.

Chez les femmes, Yvonne Van Vlerken et Leanda Cave tenteront de se reprendre après un Kona assez difficile. Avec le nombre de courses et un plateau féminin plus réduit, elles sont forcées à courir plus fréquemment pour aller chercher l’une des 30 places pour Kona.