Denis Chevrot nous parle de son expérience à Ironman Mandurah 70.3

Denis Chevrot, membre de l’équipe Le Watt était en action le week-end dernier en Australie. Il prend une 7e place face à quelques-uns des meilleurs spécialistes du 70.3 comme Michael Raelert, Tim Reed ou encore le mythique Craig Alexander. En 2015, Denis tentera à nouveau d’aller chercher la qualification pour Kona. Comme pour une trentaine d’athlètes, trimes est le président de son fan-club. Voici son récit. 

Le parc à vélos et le départ natation sont espacés d’environ 2km. J’arrive au premier environ une heure avant le départ. Je fais ma tambouille traditionnelle, puis direction le départ.

La natation se fait sur un aller, avec le courant dans le dos. Nous sommes quinze « pro » hommes au départ, la première bouée étant environ à 150 mètres, je choisis de me placer sur la gauche pour éviter d’éventuels coups. Je pars vite et je me retrouve en tête ; je mène jusqu’à la dernière bouée, à environ 300 mètres de la sortie, où j’oublie de tourner et où je fais donc un « tout droit ». Un kayak me remet rapidement sur la bonne voie, je me retrouve en fin de peloton et je resterai à cette place jusqu’à la fin.

La première transition est assez longue, les spécialistes de la distance la font à fond, je m’accroche comme je peux.

Le parcours vélo est composé de deux boucles de 44 kilomètres chacune. Il manque donc deux kilomètres pour avoir la distance. Le début du vélo est mené tambour battant, je n’arrive pas à suivre. Je me retrouve seul et je serai dans cette configuration jusqu’à trois kilomètres de l’arrivée où un autre athlète me reprend. Les hommes de tête, composés de L.Bell, M. Raelert, T.Reed et C.Kemp, me prennent quatre minutes par tour. Je pose le vélo dixième en compagnie du neuvième. Malgré cela je réalise mon meilleur vélo sur Ironman70.3, j’ai augmenté ma moyenne de 28 watts par rapport à la Malaysie. Je reste cependant loin des meilleurs. Il faut encore bosser !!!

La deuxième transition est un peu moins longue. Je prends le temps de mettre des chaussettes et de m’hydrater, à 9 heures il fait déjà très chaud (le soleil se lève vers 5h30 en Australie).

Les premières foulées sont difficiles. Je reprends le neuvième, qui m’a distancé à T2, après environ deux kilomètres. Après cinq kilomètres je regarde le chrono, 16,7km/h, je ne suis pas rapide. Je profite de chaque zone de ravitaillement pour m’asperger et boire un maximum, j’ai chaud et je suis sec. Je reprends le huitième vers le dixième kilomètre et ce sera tout. Je termine septième suite à l’abandon de T.Butterfield à la fin du premier tour CP. Je boucle le semi en un peu plus de 1h18, ce qui me donne le quatrième temps derrière les trois premiers. Ma montre me donne 21,34 km. Le point me réjouissant le plus est l’absence de douleur au genou.

Une fois la ligne passée, je serre la main de Monsieur C.Alexander (des autres athlètes également), puis je vais honorer le ravitaillement final…
À bientôt pour l’Ironman Busselton.

Denis.

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