Création de la FRATRI > Associtation des pays francophones du Triathlon – Pour un savoir commun

Profitant des festivités à Avignon pour fêter les 30 ans de la fédération internationale. Les dirigeants des fédérations francophones comme la France, Canada, Suisse, Belgique, Luxembourg ainsi que plusieurs pays entérineront la FRATRI (Associtation des pays francophones du Triathlon).

Pourquoi?

Durant la grande finale d’Auckland, la fédération française a été très sollicitée par les nouvelles fédérations des pays africains qui partaient de zéro, la France est alors venue avec cette idée. L’hexagone par son nombre de licenciés est nettement plus développé que ses homologues. Elle a déjà aidé dans le passé le Maroc et le Madagascar dans la rédaction des conventions.  

Malheureusement, il n’existe généralement pas de vrais médias spécialisés dans ces autres pays et cela vient ralentir forcément son développement. Il existe bien une barrière de la langue. L’ITU ne ne traduit d’ailleurs pas ses documents en français et par ce fait, les athlètes ne comprennent pas toujours les subtilités des règles. On est très bien placé pour le dire. 

Cette association réunira donc ceux qui sont désireux de développer une coopération de proximité dans le domaine du triathlon et des disciplines associées afin de renforcer le développement de leurs activités.

Voici quelques-uns des mandats que la FRATRI pourrait réaliser.

– promouvoir l’introduction du Triathlon parmi les disciplines des Jeux de la Francophonie,

– organiser des manifestations regroupant les pays francophones,

– promouvoir les idéaux et les valeurs de l’International Triathlon Union et du Comité international olympique au sein de la Francophonie,

– Accroitre la part de la langue française dans les publications officielles et techniques de l’ITU,

– Promouvoir et organiser des formations officielles ITU en langue française.

La coopération entre les différents pays concernés pourra, entre autres, porter sur la formation, l’appui administratif, technique et matériel.

Même si pour les Français, l’intérêt peut sembler secondaire, cette initiative fera une grande différence pour les autres fédérations francophones et surtout pour celles qui sont des longues secondaires. Étant au Québec, on est très bien placé pour confirmer qu’avoir accès à la documentation pour les écoles de triathlons est des ressources qu’ils seraient impossibles de créer par nous même par faute de moyen. 

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