L’actualité nous démontre qu’une étude peut rapidement en contre dire une autre. Cela s’explique avant tout par les protocoles utilisés. On remarque que plusieurs recherches se contentent de mesurer les ressentis et mesure les performances des athlètes sans faire aucun prélèvement.
Un laboratoire de l’Université Camilo José Cela à Madrid s’est donc portée sur le sujet épineux des bas de compressions. Leur objectif était de déterminer l’efficacité de la compression afin de limiter les dommages musculaires et maintenir un niveau de performance.
Encore hier, on lisait dans un communiqué, le tissage technique permet un retour veineux plus efficace des pieds vers le coeur, le muscle bénéficie d’une meilleure oxygénation. L’absorption des chocs et des vibrations sur les muscles, les veines et les articulations augmentent les possibilités de résistance à l’effort.
Ils ont tous couru un marathon. Des prises sanguines ont été effectuées avant et après la course. Ils ont aussi du faire une série de tests physique pour mesurer leur puissance après course. Myoglobine (protéine qui permet de stocker de l’oxygène dans le muscle) et Créatine kinase (enzyme qui permet d’utiliser la phosphocréatine pour faire de l’ATP) ont été déterminés comme référence pour mesurer les dommages musculaires.
L’étude en a conclu qu’il n’avait observé aucune amélioration dans la performance ni dans les dommages musculaire.
Est-ce que cela signifie qu’il ne faut pas porter de bas de compression durant une course? Cela doit rester une question de confort et non de performance. Est-ce qu’un athlète peut-être rapide en portant des bas, probablement avec l’effet placebo, mais maintenant que vous sachez la vérité… Ou vous pouvez attendre la prochaine étude la contredisant.