Norseman, toujours exemplaire – 2 élites Français en 2016.

Il y a quelques jours, on vous évoquait que la longue distance se dirigeait vers une uniformisation puisque les courses indépendantes ont de plus en plus de mal à résister à la domination Ironman. Comme un lecteur nous faisait remarquer, à quelques exceptions près, le circuit du M-Dot évite les parcours trop difficiles.

Norseman illustre ce fait en étant à l’opposé des dernières tendances. À l’antipode du nouveau matérialisme de Kona où vous devez venir avec votre propre équipe de support, la course norvégienne nous rappelle que le triathlon peut aussi être un rendez-vous avec la nature.

Fort d’un engouement d’une course âgée de 10 ans, elle fonctionne aussi sur le concept de l’exclusivité. Face à cette popularité, Norseman a décidé de se munir d’une loterie payante.

L’organisation norvégienne a décidé de demander 10 euros par application.

Alors que cette technique est décriée et désormais interdite aux États-Unis, Norseman a tout simplement redonné l’intégralité de la cagnotte de 24 000 euros (minus frais de service) a été remise à un organisme à but non lucratif, soit Médecins sans frontières. Dans ce cas, on peut dire que le triathlon peut avoir un effet positif sur la communauté.

De plus, pour garder le processus juste, les participants se sont vu remettre un Norseman ID. Chaque année, ceux qui n’ont pas été tirés obtiendront plus de chances, 2 en 2017, 3 en 2018, ainsi de suite.

En tout, 3087 personnes venant de 66 pays ont tenté leur chance. Seuls 250 seront au départ de la course qui aura lieu le 6 aout.

L’organisation a aussi dévoilé la liste des pros qui seront au départ. Cette année, on retrouvera deux Français au départ soit, Cedric Lassonde et Frederik Schaffner. À cela, il faut aussi ajouter l’infatigable Petr Vabrousek.
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Crédit photo – Agurtxane-Concellon-NXTRI

 

 

 

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