Dopage mecanique > Ironman passe aussi à l’action.

Face aux critiques de la presse internationale, l’UCI a finalement présenté aux médias leurs outils de détection. On peut donc dire qu’Ironman (WTC) aura pris la balle au rebond. Selon le site américain Slowtwitch, la WTC aurait officialisé son intention de tester les vélos afin de détecter la présence de moteur dans le pédalier ou la roue.

Considérant notre sondage maison où une grande majorité des triathlètes pensent que des moteurs ont déjà été utilisés en compétition, cette nouvelle est logique. Ironman aurait donc négocié avec l’UCI afin d’obtenir leur solution mobile (Ipad jumelé avec un capteur mesurant le magnétisme). Comme le dopage traditionnel, certains osent déjà annoncé que certains ont trouvé une parade. On rappelle que les deux organisations ne partagent pas les mêmes règlements. N’étant pas partenaire, ils existaient un doute que la WTC puisse obtenir l’aide de l’UCI. Cela ne semble donc pas être le cas.  

https://www.youtube.com/watch?v=nLt4ObL2EMA

Les efforts pour contrer la triche sont généralement synonymes d’un manque de détails. Sachant que les courses du circuit ironman sont arbitrées par les fédérations hôtes, on peut déjà mettre des doutes sur la fréquence et la généralisation des tests à toutes les courses. De plus, dans le manque d’information, impossible de confirmer si les contrôles seront aussi effectués sur les amateurs.

Contrairement aux courses de l’UCI, Ironman à un avantage majeur, soit que le triathlète ne peut changer de monture durant la course. De plus, le vélo est à disposition des arbitres pendant plusieurs périodes prolongées. 

Lors des derniers championnats du monde U23 de cross, en attrapant sur le fait une athlète belge, les choses se sont enchainées. Après plusieurs mois d’attente, l’UCI a suspendu Femke Van Den Driessche pour 6 ans. 

Malgré certaines allégations datant de plusieurs années, l’UCI venait tout juste de mettre à jour son livre de règlement pour y inclure comme infractation l’aide motorisée. D’ailleurs, après vérification, l’ITU n’a pas encore ajouté cette mention à ses règles. Cela n’est pas par inaction, on sait que l’organisation est passée à l’action et profitant d’une alliance avec l’UCI, elle a pris des mesures pour se munir de leur détecteur. 

Ironman a donc décidé de créer sa propre règle. La découverte d’une aide entrainera une disqualification immédiate et sera jumelée à une sanction indéfinie. Sortant du registre de l’agence mondiale antidopage (AMA), il n’y a donc pas de norme définie entre les différentes disciplines. 

 

Aucun commentaire

Commentaire fermé