Special Chpt du monde Ironman 70.3 > Amaury Lafourcarde se fait trimer

Il aura fallu d’une course pour que le triathlète amateur et étudiant, Amaury Lafourcade décroche son billet pour les championnats du monde de 70.3 en Australie. Trimes s’est entretenu avec lui pour en savoir plus sur cette nouvelle expérience.


Te rendre aux championnat du monde de 70.3, c’est un exploit sportif mais financier, j’imagine que cela n’a pas du etre simple à financer…

Effectivement financièrement cela à un coût très important, surtout lorsqu’il s’agit d’une passion. La qualification était en plus une surprise totale fin juin, ce qui ne laissait que peu de temps pour boucler la logistique du voyage. Sans le soutien financier de mes parents il m’aurait été impossible de courir en Australie. Je dois aussi remercier les quelques partenaires locaux ainsi que mon école (Inseec), leur aide financière ou matérielle n’est pas négligeable. 

Et alors, l’Australie, c’est comment?

Génial ! J’ai déjà pas mal voyagé mais j’avoue être agréablement surpris par le Queensland. Compte tenu du prix du voyage, avec ma famille nous en avons profité pour rester trois semaines et faire un peu de tourisme sur Brisbane et Noosa. Le triathlon c’est bien…mais autant profiter jusqu’au bout de l’Australie. Bref, si un jour j’ai l’occasion de revenir ici courir je n’hésiterai pas.

Tu es désormais à quelques heures du départ, quelle est ton impression sur l’ambiance à ces championnats?

Très grosse organisation, sans aucun doute le plus gros triathlon auquel j’ai participé. J’avoue être assez fan de l’organisation Ironman, c’est très professionnel. On sent bien qu’il s’agit d’une course spéciale, l’ambiance est assez festive entre les athlètes et les locaux.

 

La participation à cette course à -t-elle changé tes ambitions pour la suite?

Un peu oui, je dois l’avouer. Sans parler de vivre de ma passion, je veux juste profiter de mes années étudiantes pour continuer à courir le circuit Ironman à travers le monde. J’adore voyager et la compétition, si j’arrive à continuer mes études supérieures et la pratique du triathlon long,  je serai le plus heureux du monde.

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Tu n’as que 21 ans, pourquoi déja la longue distance?

J’ai toujours fait du court chez les jeunes, notamment de nombreux championnats nationaux avec mon club, le TCG 79. Cependant j’ai toujours été attiré par la longue distance, de plus j’ai plus de qualité sur long. C’est vrai qu’à 21 ans ça peut paraître jeune mais je n’ai pas brulé les étapes et j’ai toujours été suivi par mes entraineurs (clin d’œil à Boris Dessenoix et Yohann Bichon, merci pour tout). Cette qualification me prouve que je suis dans les temps.

À 21 ans… on devrait être plus porté vers les sorties en boite que les sorties longues non

Le dilemme du samedi soir ! 😉 Il y a un temps pour tout. Honnêtement je profite énormément de ma vie étudiante tout en pratiquant le tri à 200%. Il s’agit juste de bien faire la part des choses en fonction de la période de l’année. Je pars du principe que ça ne sert à rien de trop se prendre la tête avec le triathlon. Les deux derniers mois ont été très studieux pour préparer l’Australie, j’ai adoré mais je t’avoue que j’ai aussi hâte de décompresser cet hiver.

Peux-tu nous décrire ton environment d’entrainement?

Un vrai nomade en fonction de l’année ! Etudiant sur Bordeaux en école de commerce, originaire de Parthenay et très souvent à l’étranger en fonction de mes stages. Toujours licencié au TCG 79 Parthenay je m’entraine souvent seul malheureusement. Heureusement, Boris Dessenoix me suit au niveau de mes planifications depuis 2010, même à distance. 

3Qu’est-ce que tu recherches dans le triathlon?

Je prends un plaisir fou à essayer de progresser chaque jour à l’entrainement, surtout depuis que je prépare des 70.3. Je cours peu par an, 5 à 7 courses par saison mais j’essaie de les préparer au mieux. J’adore me dépasser chaque jour, essayer de devenir meilleur qu’hier. Je ne suis pas tant que ça dans la confrontation avec les autres, mais plus avec moi même.

Comme je l’ai dit plus haut j’adore voyager, j’ai coché pas mal de course à faire d’ici quelques années.

Tu rêves dèjà à Kona?

Ca peut paraître prétentieux à 21 ans et après un half au compteur (bientôt deux ;-)) mais oui. Depuis que j’ai 15 ans je regarde cette course avec fascination, il s’agit du mythe. Honnêtement je ne sais pas si j’ai les capacités d’obtenir un jour un slot, mais je ferai tout y arriver. C’est LA course de l’année, la seule course qui te fait passer une nuit blanche sur ton ordi début octobre ! C’est la consécration pour chaque triathlète.

Et la suite?

La coupure, reprise des cours dès mon retour en France et recherche d’un stage de fin d’étude de janvier à juin 2017. En fonction du lieu de celui ci je planifierai ma prochaine saison avec je pense trois 70.3 pour continuer à progresser sur la distance et emmagasiner de l’expérience. J’ai comme plan de passer sur IM en 2018, mais il est encore trop tôt pour l’évoquer.

 

Clin d’œil à mes partenaires : Groupe Inseec, TCG 79 Parthenay, Kiwami USA, Foulées Niort, Roland Vélo, Domaine de la Bertrandière, Dafy Moto Niort, Diabolic Moto, Atilac, SFP.

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