On refait la course avec Raphaël Montoya – 4e à la coupe du monde de Cape Town – Ce n’est qu’un début.

Raphaël Montoya (Sartrouvilles) a démarré en force l’année avec une 4e place lors de la première coupe du monde de la saison à Cape Town, Afrique du Sud. Trimes s’est entretenu avec lui pour en savoir plus sur sa course.


L’intersaison

Ma préparation hivernale s’est très bien passée. J’ai mis l’accent en natation et vélo, j’ai pu voir de gros progrès dès cette première course, ça fait plaisir! Eh oui, j’étais conscient de pouvoir jouer les premiers rôles, car j’ai réalisé un très bon stage avec l’équipe de France à Fuerteventura ( 15 au 29 janvier) avec d’excellentes sensations dans les trois sports. J’ai pu aborder ce déplacement sereinement.

Est-ce que tu t’étais imaginé des scénarios de course en tête?

Pas vraiment, ce n’est pas dans mon habitude de vouloir faire la course avant la course. J’étais prêt à tout type de scénario, j’espérais être dans un bon jour et confirmer mes premiers cycles d’entraînements.

Parle-nous de la natation, stratégie, placement et déroulement.

Comme nous n’avions qu’un seul dossard d’écart j’ai pu me mettre à côté d’Anthony (Pujades) ce qui était une bonne chose. J’ai pu profiter de sa vague pendant une petite centaine de mètres et ensuite dans ses pieds le plus longtemps possible.

Je suis arrivé à la bouée dans les premiers. J’ai donc évité le combat et gardé ma bonne position jusqu’à la fin.

Et tu sors à quelques secondes d’Anthony Pujades, qu’est-ce que tu dis en sortant de T1?

Une fois à T1 je savais que j’avais bien nagé. J’étais content de pouvoir mettre en place mes progrès en piscine lors d’un triathlon. J’ai nagé 16’42 au 1500m en grand bassin ( compétition à Nice) quelques jours avant le départ en Afrique du Sud. Je n’ai plus aucun complexe sur le ponton de départ. Je fais partie des meilleurs nageurs.

Si tu es momentanément dans le groupe de tête avec 6 autres athlètes dont Schoeman et Murray, cela ne semble pas fonctionné et vous vous faites reprendre par deux autres groupes, pourquoi?

Nous avions du mal à bien collaborer, les relais n’étaient pas fluides et personne n’osait trop appuyer sur les pédales, sachant que derrière les garçons ne se regardaient pas du tout. Logiquement il y a eu un regroupement.

Et le début de la course à pied…

Quand je sors de T2 j’étais serein, car c’est toujours une bonne nouvelle pour moi de poser avec la tête de course. L’an passé ce scénario c’était produit une seule fois et j’ai gagné.

Et les Sud-Africains partent…

Connaissant le niveau à pied de Murray je savais qu’il était au-dessus. J’étais impressionné du niveau cap de Schoeman je pense qu’il a encore passé un palier. Et Sullwald peut courir très vite aussi. Moi en tout cas je n’ai pas réussi à partir fort.

Toi tu retrouves avec un large groupe, ou tu peux autant terminer 4e que 10e…

Je me doutais que beaucoup de garçons étaient partis trop vite. Grâce à un bon 2e tour, j’ai pu me détacher du groupe. Je suis content de cette 4e place, je remplis largement mon objectif. Je ne pensais pas avoir de si bonnes sensations le 11 février…

C’est quatrième pour toi, elle signifie?

Pour la confiance c’est excellent, car je vais surfer sur une vague positive. C’était un petit risque de venir ici, car si la course ne se déroulait pas très bien, j’aurai perdu une semaine d’entraînement pour pas grand-chose, mais j’aime jouer et tenter ma chance. De toute façon j’avais bien bossé en décembre janvier, je pouvais me le permettre.

Et la suite…

la coupe d’Europe de Quarteira (le 1er avril).

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