Après la F1, le vélo va finir par disparaitre de la France.

LE CYCLISME TOUCHÉ DE PLEIN FOUET

Fin octobre, un arrêté a été publié concernant le tarif horaire des gendarmes chargés de surveiller les compétitions sportives. Celui-ci est passé de 2,40 euros à 12 euros. Une augmentation conséquente qui menace l’existence de la plupart des courses cyclistes françaises, comme l’a annoncé la Ligue récemment. «Les organisateurs, bénévoles le plus souvent, ne pourront pas faire face et le risque d’annulation des courses est très élevé pour cette raison budgétaire», a déclaré Marc Madiot, le président de la LNC, inquiet pour les premières courses de la saison (Etoile de Bessèges, Tour méditerranéen).

«La mesure a été prise, nous a-t-on dit, par rapport aux forces de sécurité qui sont mobilisées aux abords des stades de foot en cas de problèmes, a ajouté Madiot. Mais c’est le cyclisme qui est touché de plein fouet. C’est tout le calendrier qui est concerné, et à la clé l’avenir des équipes et des coureurs. Si on ne trouve pas de solution, c’est le chômage.» Face à ce problème, la Fédération française présidée par David Lappartient a écrit au ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, cosignataire de l’arrêté. (Avec AFP)( sources L’Équipe)


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