FGP ce week-end > Embrun, l’autre visage du grand prix…

Ce dimanche, le grand prix FFTRI fait son grand retour dans les hautes Alpes après sept ans d’absence. Pour cette troisième manche du grand prix, c’est une course très différente des épreuves « classiques » de ce championnat qui va être proposée.

Au menu : des bosses, des routes de montagnes et des parcours sans boucles multiples… Bref, tout l’inverse de l’habitude !

Les côtes, une tradition haut alpine…

Embrun avait déjà accueillit le grand prix en 2007 et 2008, sur des parcours atypiques, en une seule boucle vélo et avec un dénivelé à faire frémir bon nombre d’athlètes… Ces courses avaient données lieux à de belles joutes et aussi à quelques bouleversements dans les hiérarchies alors en place sur les courses plus « classiques » du grand prix…

Il faut se rappeler que déjà lorsque l’épreuve Embrunaise était support d’une manche de coupe du monde (à trois reprises, un record pour une organisation française), le maître d’œuvre, Gerald Iacono prenait un malin plaisir à proposer des tracés hyper sélectifs pour ces courses…

Comme on pouvait s’y attendre, l’épreuve de cette année ne va pas déroger à la règle Embrunaise qui veut que, quelque soit la course à laquelle vous preniez part lors de cette semaine d’épreuve : Embrunman, mais aussi triathlon M, duathlon, Bike and run et donc, dans ce cas précis, triathlon distance sprint, la partie vélo soit déterminante.

Cette année, c’est sur un parcours inédit que les triathlètes vont avoir l’occasion de jouer du dérailleur… et des freins ! Vingt deux kilomètres dont une montée sèche de presque six kilomètres avec une première partie terrible qui risque de faire très mal avec ses passages à 8, 10 voire 12% par endroit… Cela ressemblera un peu à l’épreuve WTS de Kitzbuhel l’année dernière… Un peu moins dure à la montée, mais avec une descente rapide et technique en plus !

Une course propice à un bouleversement de la hiérarchie ?

 Avec ce parcours, on peut s’attendre à voir, comme lors des anciennes éditions Embrunaises, quelques surprises bonnes ou mauvaises et pourquoi pas des révélations !

Il est intéressant de noter d’ailleurs que l’on a put voir pas mal de triathlètes arriver dès cette semaine dans l’Embrunais pour s’entraîner sur le lieux de la course et jauger le parcours… Chose que l’on ne voit pas d’habitude sur ls autres manches du Grand Prix…

Ils ont bien raison car seul les plus forts et les mieux préparés vont tirer leur épingle du jeu sur les pentes de Saint Sauveur. A cet égard, la manche Embrunaise risque fort de ressembler aux dynamiques des courses proposées par l’ITU depuis quelques temps où chaque épreuve se dispute sur des logiques « sans relâche »

Dans ce contexte, il va être intéressant de voir comment vont se comporter nos meilleurs jeunes français… Ceux que l’on attend bien sûr mas aussi sans doute quelques talents restés encore un peu (trop ?) en retrait au regard de leur potentiel…

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Parmi ces jeunes, Simon Viain, déjà vainqueur deux fois du M d’Embrun et particulièrement à l’aise dès que la route s’élève risque de trouver un terrain à sa convenance tout comme Tom Richard, exceptionnel la semaine dernière à l’Alpe d’Huez.

Ceci ne va pas manquer de donner un peu de piquant aux épreuves de dimanche, car, y compris au sein de la hiérarchie Française, il risque d’y avoir quelques chamboulements…

Il est aussi très important de souligner de la présence du Québécois et récent champion junior nord américain Xavier Grenier Talavera (Metz). Cela sera d’après nous la première présence masculine d’un québécois dans ce circuit.

Au milieu de toute ces incertitudes, la dernière grande inconnue va être aux niveaux des compositions d’équipes puisque ce week end est aussi un temps fort de compétitions internationales avec notamment les épreuves de Liverpool et le traditionnel rendez vous de Tiszaujvaros…

Rendez vous est pris dimanche entre Embrun, St Sauveur et Baratier. Une fois n’est pas coutume, ce sont ces messieurs qui ouvriront le bal à 13h, puis les filles défieront la terrible montée « des Vabres » à 15 heures…

Celles et ceux qui oseront le pédalier compact ne seront peut être pas les perdantes ce jour là 😉

5 commentaires
    1. La turquie est en Europe en triathlon. Donc ce ne sera pas la seule WC puisqu’il y a Alanya.