Hier, j’ai lu un papier merveilleux sur internet. Quinze minutes de lecture pour avoir un aperçu de l’univers d’un jeune triathlète qui a tout compris au sport. Et qui en plus, sait y mettre un humour un peu sarcastique, un zeste de second degré et un brin de poésie…
Grâce à Colin Arros, je me suis imaginé avec Ludo, sur ces belles routes bretonnes, du côté des Monts d’Arrée, au cœur d’une nature belle et sauvage.
Partir rouler simplement parce qu’il fait beau et qu’on en a envie.
Partir rouler sans savoir la durée, le chemin à emprunter ou l’heure du retour. Au hasard des routes, des chemins et des carrefours, instinctivement, et sans arrière-pensée…
Partir rouler pour simplement partager…
C’est si simple… mais j’ai l’impression que cela fait des siècles que je ne l’ai plus fait.
Je me suis dit qu’il fallait au minimum être breton pour écrire un truc comme ça.
Voir le vélo comme une invitation au voyage…. Entre Alain Bombard et Bernard Moitessier : se laisser voguer sur les routes à défaut d’être sur l’océan…
Une certaine idée du nomadisme… Lorsque le sport nous permet de nous évader vraiment, de devenir imprévisibles, insaisissables et de nous sentir vivants. Sans cardio, sans GPS, sans portable… Bref, sans tous ces artifices qui nous suivent et nous « fliquent » sans arrêt et « à l’insu de notre plein gré ».
Oui, car à force de chercher à optimiser, à force d’artifices, on fini par perdre l’essentiel : le plaisir de la pratique dans ce qu’elle a de plus simple et épurée.
J’en ai pris plein les yeux hier soir simplement en lisant son histoire. Elle m’a donné envie de partir moi aussi à l’aventure… Mais dans mes montagnes alpines cette fois, pour des voyages qui risquent de me faire bien mal aux mollets… Mais que ce sera bon!
Merci Colin !
http://breizhandur.lo.gs/comment-je-m-entraine-partie-1-balade-avec-ludo-a118121694
* Charles Beaudelaire. Les fleurs du mal.