L’organisateur Charles Doussot se fait Trimer > Le VentouxMan en pleine ascension.

Le 4 juin dernier a eu lieu la 3e édition du VentouxMan. Après une annulation en 2016 pour intempérie, son organisateur est passé par des bas et des hauts. Trimes s’est entretenu avec Charles Doussot pour en savoir plus sur l’aventure du VentouxMan. 


La création du Ventouxman…

L’aventure a débuté comme une forme de défi… avec un ami nous étions en train de planifier la saison de triathlon, et amoureux du Ventoux, nous étions surpris de ne pas en trouver sur ce col mythique (c’était en 2014)!

Renseignements pris, il avait existé une version dans les années précédentes, mais qui n’avait pas fonctionné.

J’ai donc dit à Jeff, le coorganisateur: faisons un parcours, proposons la course, et nous verrons bien le résultat!

La première édition s’est donc passée comme ça, avec 600 athlètes inscrits en 2 mois! Nous avions bloqué ce nombre pour maitriser la logistique.

La météo était caniculaire, mais l’épreuve s’est très bien passée, et le VentouxMan était donc bien né!

Et dès la seconde édition, la malchance…

Oui, 2016 a été catastrophique, car annulée à la dernière minute à cause de violents orages sur le Mont Ventoux, alors que nous avions travaillé pendant un an sur une super préparation.

Malgré ça nous n’avons pas baissé les bras et avons voulu offrir une belle 3e édition ce 4 juin 2017, et nous sommes très heureux du résultat!

Mais aviez-vous l’impression de proposer quelque chose d’unique?

Tous ceux qui ont grimpé le Ventoux seront unanimes : c’est une montagne mythique. Donc la course est différente ne serait-ce que grâce au Ventoux.
Pour le reste, il faudrait qu’on fasse notre épreuve pour juger ! Pour l’instant, l’avis des coureurs nous donne le pouls sur l’esprit de la course, et il est plutôt excellent !

Quand des champions comme Zamora ou Pooley nous remercient et racontent qu’ils ont adoré la course, ça ne peut que nous encourager.

Mais si tout semble rouler… l’annulation en 2016 a du vous faire très mal…

Pas qu’un peu! Cette annulation a été très dure financièrement, pour les athlètes comme pour nous, mais le moral a été le plus dur à refaire.

Après la première édition, on s’était investi comme des malades pour 2016, et patatra… mais on a su relever la tête et aller au bout pour proposer une édition aboutie, ayant appris de l’annulation, notamment sur les assurances et parcours de repli.

Mais cette fois-ci, vous étiez prêt à toutes éventualités, non?

Oui nous avons dorénavant un parcours de repli purement en plaine, donc un VentouxMan sans Ventoux…qui j’espère ne servira jamais !

Mais au moins ce parcours a le mérite de permettre aux athlètes de se défouler après des mois d’entrainement.

Et malgré l’épisode de 2016, les triathlètes sont revenus, vous avez fait le plein cette année en termes d’inscriptions… Est-ce que cela alimenter une volonté de changer les choses?

Au contraire, je pense que peu de choses ont changé dans notre approche de la course, et c’est ce qui a plus aux athlètes : priorité donnée à l’accueil, la qualité du parcours et l’expérience sportive.

Je pense qu’ils sont tous repartis avec d’excellents souvenirs à la fois grâce à la course et la satisfaction d’être «finisher», mais aussi grâce à la bonne ambiance générale que tout le monde affichait, bénévoles en premier.

Et bien sûr la météo nous a tellement fait de frayeurs, y compris à 3 jours de la course, que tout le monde a été enchanté de voir le soleil toute la journée !

Mais, dans les changements, il y a tout de même cette association avec la société LemonGrass

Lemon Gass est une agence d’évènementiel historiquement, dont le fondateur est triathlète, et qui en parallèle a monté une équipe pour partager et prendre du plaisir.

Son rôle était essentiellement la gestion des partenariats et l’animation des villages exposants au départ et à l’arrivée.
Son intégration dans l’équipe a fait beaucoup de bien sur le moral et sur notre capacité à fournir une belle prestation.

Et sportivement, quel est le bilan?

Un magnifique plateau homme avec une course très serrée et de haut niveau, une course hallucinante d’Emma Pooley qui a montré ce que c’était une vice-championne olympique (10e scratch quand même…), et un max d’athlètes qui se sont surpassés pour venir à bout de leurs limites : difficile de ne pas être satisfait !

Et que réserve 2018?

On prend les mêmes et on recommence !

Des améliorations certaines sur des points précis, mais pas de changement majeur : on va encore limiter à 1 000 participants de manière à stabiliser notre structure d’organisation et s’assurer de mieux maitriser toute l’organisation avant d’évoluer plus !

 

 

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