JOs Paris > La Seine objet de tous les fantasmes et du changement positif ?

Comme attendu, nous sommes en pleine saison de l’Olympique « Bashing »(dénigrement). Cette semaine, on nous dit que l’eau de la Seine est dans un état alarmant, ce qui est plutôt normal à cette époque de l’année. Les déversements sont nombreux et les nouveaux réservoirs sont déjà pleins.

Comme vous le savez, je ne suis pas un grand fan du parcours parce qu’il y avait moyen de le rendre plus technique et un peu plus vallonné en se déplaçant vers le Trocadéro.

Maintenant, il y a un aspect très positif avec le triathlon à Paris, c’est qu’il aura été le catalyseur d’un grand changement. Assainir la seine est un chantier colossal et il fallait donc une sacrée bonne raison pour y dépenser plusieurs milliards pour cela. Si cela marche, on ne pourra qu’applaudir parce que dans les faits, le plus simple était bien de faire.

Dans le négativisme, eau qu’il m’arrive de naviguer parfois, il y a toujours l’ombre du duathlon qui plane. Soyons réaliste, tout a été calculé pour placer le triathlon au début de l’olympiade, ils pourront donc facilement déplacer l’épreuve pour ne jamais la compromettre.

Il est fort possible que l’on plonge nos élites dans des eaux nettement plus sales que la Seine sans générer de polémique.

Face aux récents incidents dans d’autres épreuves WTCS et Coupe du monde, on a d’ailleurs fait quelques recherches. Mais, que fait World Swimming avec cette problématique ? Dans les faits, sur sa série mondiale, elle impose les hôtes à avoir un plan B, soit une location alternative. Cela serait aussi le cas pour les JOs. Solution facile, faire nager dans le plan d’eau pour l’aviron.

Mais, l’aspect qui nous a le plus étonné, c’est qu’il n’existe pas de critères chiffrés pour dire que l’eau est tout simplement impropre. La seule requête est que les autorités légales doivent délivrer un certificat.

Et, du côté de World Triathlon, Tim Heming de Triathlete Magazine a récemment fait une incroyable découverte. Selon la section 10.1.b.ii, même si la qualité de l’eau est en dehors des limites de tolérance, le comité médical et d’anti-dopage peut tout de même permettre la tenue de la course.

À vous de tirer vos propres conclusions. Mais, retenons un truc, si le triathlon force des autorités à enfin agir pour améliorer la qualité de l’eau, on peut juste s’en réjouir.

La Seine sera toujours propice pour les fantasmes les plus fous. Et, s’il y avait des requins blancs tout juste avec le triathlon ?

Voici la copie de Netflix.

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