Chronique à la découverte du tri en Amérique > Première course (de vélo?).

J’aurai pu commencer par une course à pied ou un triathlon mais ça aurai été trop facile !! Alors, j’ai suivi mon ami Alex, qui m’a proposé de faire le GP d’Hudson soit 5 boucles de 18,4km en catégorie S3, c’est la moins fortes des cyclistes amateurs (Enfin, c’est ce que j’ai compris). Ayant fait quelques entraînements avec des cyclistes, je sais à peu près à quoi je m’attendais. Mais, au vue du déroulement de la course,  j’étais bien loin d’imaginer de la vérité!!

Tout d’abord, je tenais à remercier Alex de m’avoir proposé de venir sans qui je n’aurai visité Hudson et je remercie également Max, JF et encore Alex sans qui je n’aurai pu participer à cette course.

Commençons par ce qui nous intéresse, le matos utilisé :

°       Cadre Alu de Cyclocross

°       Roues Matrix 50mm à boyaux

°       Groupo Sram force 48/36 avec 23/12

Pour ceux qui connaissent un peu le monde du vélo imaginez-vous la tête des autres concurrents !! Sachant que leurs matos, plus beau (chacun ses goûts) et plus cher que le voisin, coute environ 4 fois le vélo que je vais utiliser. On retrouve un peu le même esprit que dans le triathlon, c’est-à-dire que tous le monde s’observent, regardent les vélos des autres, se raconte leur dernières sorties, les dernières blessures… Je trouve également qu’il y a plusieurs ressemblance avec le triathlon dans l’avant et de l’après course mais l’effort et l’esprit diffère quelques peu.

La course maintenant, je l’avais presque oubliée celle-là. Je vous avouerai que j’ai un peu peur de ce qui va nous arriver, la dernière fois que j’ai fait une course j’ai chuté alors que j’étais seul, là il y a une centaine de pelos (personne dans le jargon français) qui vont se disputer un bout de saucisson. 2 trimeux se mettent à l’arrière, un tente de se mettre devant. 5,4,3,2,1 PAN, le sprint est lancé, pardon, le départ…Première difficulté tenir les roues alors qu’on vient à peine de partir. Deuxième difficulté, sprint à la sortie du premier virage à 90°, troisième difficulté sprint dans une côte, puis sprint après chaque obstacle, rail, dos d’âne, côte, virage… Nous ne finissons par un tour, qu’une chute se produit, ralentir pour voir ce qu’il se passe, non !!!Sprint ! Et comme ça pendant 5 tours. Une grosse chute au début du 2ème ou 3ème tour scinde le gros du peloton, j’arrive à tenir les roues. Le dernier tour s’amorce, nous roulons 4/5 km à bonne allure, puis tout d’un coup plus rien, les gens se regarde, n’ayant par encore vu la route à plus de 15cm devant moi, je prends les commandes. Je roule à 75% (de ce qui me reste et comme on me l’avait conseillé) pendant 2/3km. Puis dans une descente, ça commence à partir et là, la machine est lancée, jusqu’à l’arrivée,  une nouvelle bosse vient achever les plus faibles, et pour laisser les grosses cuisses s’expliquer au sprint.

Ce que je retiens de cette course, c’est que les cyclistes sont vraiment des équilibristes et qu’ils n’ont peur de rien. Personnellement, j’ai stressé pendant 3 tours ce qui n’a pas rendu la chose très agréable, je ne sais pas comment ils font. Mais ce fut une belle expérience,  par contre je pense que la prochaine course de vélo, il faudra me payer pour que j’y participe.

Je remercie l’organisation pour cette belle course, place maintenant aux choses que j’affectionne.

 

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