La liste des « à faire » pour le développement du triQc.

Puisque le triathlon Québécois semble sur une lancée positive  et que nous étions les premiers à tirer sur tout ce qui bougeait, on doit vous avouer que l’on manque de cible! Alors voici notre liste secrète…

– Avoir des ambassadeurs permettant au sport de se faire connaitre.
OUI, j’ai besoin de vous donner les noms?

– Avoir une relève qui aspire à un grand avenir ITU. 
OUI, j’ai besoin de vous donner les noms?

– Avoir des événements internationaux qui sont inspirant pour tous.
OUI, Ironman Mont Tremblant et ITU Soulanges.

– Avoir des Triathlons locaux de qualités. 
OUI, On commence à constater  que les efforts de la coupe du Québec portent fruits. Même si cela n’est pas comparable au Ironman, elles restent accessibles et suffisantes.

– Diffusion des courses ITU, 70.3, Ironman à la télévision en français.
NON, et je tiens à dire que je suis disponible pour faire commentateur coloré. Sérieusement, avec la venue d’ironman dans notre territoire, il serait peut être bon de relancer la diffusion des Ironman à RDS… ou TVA sport? Et oui, je continue à espérer que Radio Canada diffusera les courses ITU sur leur site web…

– Présence médiatique du triathlon.
OUI, La presse semble s’intéresser de plus en plus au phénomène  Ironman surfant sur la vague Pierre Lavoie. Elle va jusqu’a voler le scoop d’Ironman Mt Tremblant. On voit aussi RDI qui parle de plus en plus d’ITU, le train est en marche.

– Presse spécialisé dans le sport (magazine, webzine, etc…)
OUI et NON… Je devrai dire que Trimes fait sa part, malheureusement, on ne recoit aucune aide et cela fait qu’on restera amateur… Il ne semble pas y avoir un désir de créer des entraides comme on peut le voir dans le domaine de la course à pied et le vélo. Cela fait que l’on jongle sans cesse avec l’idée de tout arréter ou de continuer.

– Une fédération plus forte.
OUI, étant impliqué, je peux vous dire que les choses vont de l’avant et qu’il faut stopper le négativisme du ‘pourquoi je paye, j’ai quoi pour ca’. En retour, on a des assurances, des officiels, des équipes qui travaillent pour améliorer et superviser les épreuves et aussi assurer le développement du sport et des jeunes.

– Une communauté de triathlètes forte (pas dans le sens de compétitif mais d’échange).
NON, cela peut paraitre étonnant, mais il n’y a pas de communauté au Qc, Trimes est une preuve parfaite que le triathlète Québécois ne partage pas et préfère s’isoler dans des forums comme slowtwitch et des forums internes de club ou même facebook. Cela à comme effet d’avoir des groupes avec un manque de visions et de partages… D’ailleurs, je tiens à dire que Trimes a justement eu un léger effet sur le sport parce qu’on disait publiquement certaines choses…

– Des triathlètes forts.
Oui, il y a un groupe très fort au Québec en longue distance et le nombre grandissant d’athlètes allant à Kona et Clearwater/Las Vegas en est une preuve.

Conclusion, on y est presque.


1 commentaire
  1. La programmation offerte par Triathlon Québec est un modèle pour le développement du sport dans les autres provinces au Canada. Aucune autre province n’a un circuit de compétitions pour les élites.

    De plus, Triathlon Québec a été innovateur en instaurant la catégorie U15 élites qui permet aux athlètes de 14-15 ans (format drafting) de progresser plus facilement vers la catégorie junior élite et vers les courses de la série nationale junior. La preuve est que plusieurs athlètes U15 élites de l’Ontario viennent compétitionner au Québec!

    Aussi, avec des camps comme le Camp Espoir Merrell et le camp de perfectionnement, la fédération s’assure d’attirer les athlètes vers l’excellence et par le fait même, d’agrandir le bassin d’athlètes aspirant se rendre vers un haut niveau. De plus, la naissance croissante de programmes sports-études permettent à ces athlètes de concililer le travail académique et l’entraînement dans le but d’optimiser le développement de la performance!

    Franchement, nous ne sommes pas à plaindre!