Superbike > Cannondale Slice, une longueur d’avance?

Cyclingnews vient de publier un article complet  sur la nouvelle version du Slice. On avait eu la chance de l’apercevoir brièvement au Giro, mais cette fois-ci, on peut l’admirer dans tous ces petits détails. Cannondale semble avoir trouvé SES solutions au lieu de faire une compilation des autres. Un cablage dans la potence assez surprenant. Une intégration des freins assez réussi. On est un peu moins enchanté par la position de la bouteille mais bon…

Selon Velonews.com, cette configuration pèse quand même 8.92kg. Enfin le disque Mavic en pneu, n’est pas la solution la plus svelte non plus.

Ce vélo devrait être la star des prochains salons Interbike et Eurobike. Cela fait penser que Cervélo devrait y annoncer un nouveau TT…

7 commentaires
  1. Je ne m’habitue pas à la tige de selle. On dirait que rendus là, ils ont manqué de temps et ont fait ça vite vite vite…

  2. Le système de câblage à l’air intéressant. Pour les freins, c’est une solution qui semble attirante mais qu’en est-il du réglage lorsque l’épaisseur de la jante change du tout au tout ? Les nouvelles Zipp Firecrest par exemple sont beaucoup plus épaisses. imaginons une journée où vous souhaitez tester différentes configurations de roues. L’ayant effectué récemment, cela peut s’avérer difficilement gérable. Mais bon, il faut voir en réel pour donner un avis définitif.
    Quant à la tige de selle, heureusement que tous les goûts sont dans la nature parce que même si on me disait que l’aérodynamisme en était amélioré, je penserais comme Marcel à savoir que toutes les copies n’ont pas été rendues à l’heure.

    1. Les superbikes ne sont pas versatiles. Sur mon vélo de CLM, les étriers de freins sont à la même place que sur un vélo de route. Cela fait que quand je passe de mes roues d’entraînement en alu à mes roues de carbone, je ne taponne pas pendant des heures à changer mes patins de freins, ou à les réajuster.

      Je fais des cauchemards à penser changer les patins de freins sur un Giant Trinity, sur un Felt ou un Cervelo P4. Enlever le pédalier pour changer des patins, c’est pas très pratique, surtout si tu le fais 5 ou 6 fois dans l’été pour les compétitions.

      J’en suis venu à la conclusion que je suis pas assez riche pour m’entraîner sur un superbike, car c’est contre mes principes de m’entraîner sur des roues en carbone.

        1. Patins de frein traditionnel + un coup de toile émeri et tu peux embarquer sans problème des roues carbones.

          Seul petit souci, descente de cols par 35°C… mais la encore je n’ai jamais eu de « patin qui colle ».

          Pas besoin d’avoir 55 paires de patins et changer à chaque 3 sorties.

          J.

          Ps : Sinon, il n’y a pas besoin de freiner en triathlon 😀