SDV*Mag, c’est fini.

C’est avec tristesse que nous avons appris que SDV*Mag, l’un de nos rares confrères québécois stoppait sa parution. En fait, les raisons sont fâchantes parce que ce n’est pas à cause d’un lectorat trop faible, bien au contraire. Le monde du cyclisme, trop souvent hermétique en a grandement besoin.

Le problème demeure que lorsqu’on veut bien faire les choses, cela fini par prendre de l’argent. La bonne volonté c’est bien et il y a un nombre impressionnant de cerveaux qui comprennent très bien le sport dans notre province.

Le problème demeure que face à la procrastination, le seul remède est l’argent. Évidemment, l’amour du sport devrait nous garder motivés.  Fait assez ironique quand on voit les frais d’inscriptions augmenter sans cesse.

Le sport est une industrie, tout comme la construction en fait. Il y a des bons et des méchants, ou plutôt que les motivations sont très diverses. D’ailleurs, on devrait se demander pourquoi les publications sportives numériques souffrent d’un manque de financement.

Selon nos observations, l’industrie ne croit pas au Web. Elle préfère continuer à dépenser ses budgets dans des magazines papiers avec des lectorats réduits et des articles très loin des dernières tendances. On riait d’eux quand on a vu l’apparition de 2 magazines trimestriels cette année et ils doivent rire de nous puisqu’on a fait 0 revenu publicitaire.

Dernier fait outrant, c’est que la position de force de certains acteurs québécois est telle qu’ils demandent du contenu très complaisant et une tournure un peu négative d’un propos sera traduit par un retrait de budget.

Et alors? On est tous des acteurs. À vous d’agir selon vos moyens.

p.s: Merci à Kiwami et à Teschner pour leur soutien, sans eux, Trimes n’existerait plus. Ce n’est pas étonnant aussi que ces deux marques aident si bien notre élite. À chacun ses motivations.

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