Badaboom > Miguel Agreda, coureur et employé de Louis Garneau suspendu pour dopage.

Miguel Agreda - Photo Robert Wilson
Miguel Agreda - Photo Robert Wilson

Un deuxième cycliste de l’équipe Garneau Club Chaussure vient de publier un aveux sur le site Veloptimum. C’est le tour de Miguel Agreda qui cette fois est aussi un employé de Louis Garneau Sport.

Encore une fois, la personne se victimise avec quelques violons, il nous dit qu’il n’avait pas le choix. Aussi, il est intéressant de savoir que Louis Garneau a décidé de le garder dans l’enceinte de sa compagnie. [DdL : Selon Véloptimum : « Il était également employé à titre d’ingénieur chez Louis Garneau Sport, où on l’a congédié suite à sa suspension. » ]. Trimes.org tient à ajouter que si un jour une personne de notre entourage est suspendue pour dopage (autre qu’un Sudafed), on coupera tout simplement les ponts. Selon nous, la sanction devrait être finale et à lire son texte, on peut déjà imaginer qu’il reviendra dans 2 ans comme de rien. Il y a aussi quelque chose d’assez odieux à dire, je me suis dopé qu’une seule fois et pour une seule compétition, même si c’est le cas, c’est un argument qui ne peut pas être recevable.

D’ailleurs, c’est exemple est encore plus choquant puisqu’il est ingénieur et courait maitre A.

Nous reproduisons ici intégralité de l’aveu d’Agreda :

J’ai agi seul et sans en parler à personne, trahissant par le fait même les règles d’éthique régissant mon sport.

Je réalise maintenant qu’en raison de ce geste, je perds à la fois ma réputation en tant qu’athlète et la confiance de mes équipiers. J’ai peine à trouver les mots pour expliquer mon comportement et, comme je ne peux corriger le passé, il ne me reste qu’à m’excuser publiquement, du plus profond de mon cœur, auprès de mon employeur qui me permettait de pratiquer ce sport qui est ma passion tout en exerçant ma profession.

C’est avec humilité et résignation que j’accepte la sanction du CCES, qui me suspend de la compétition cycliste pour une durée de deux ans, ainsi que la période de suspension imposée par mon employeur pour ce grave manquement à l’éthique. J’entends utiliser cette période pour cheminer en tant qu’homme et athlète, avec le soutien qui m’a été offert par mon employeur, ce malgré le tort que je lui ai causé.

Comment pourrais-je indiquer à tous ceux qui partagent cette passion du cyclisme que la voie à suivre pour atteindre les plus hautes marches du podium n’est pas celle que j’ai empruntée?

Cet aveu en est peut-être le commencement.

 

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