Le triathlon en NCAA?

Hier nous avons communiqué notre inquiétude face au développement de nos jeunes athlètes et d’un système de détection qui ignore le cyclisme alors que le sport semble rejeter de plus en plus ceux avec des points faibles.

Aujourd’hui, l’USAT vient de communiquer son intention de faire reconnaitre le sport en NCAA. Cela devrait permettre à la fédération américaine de se décharger du développement des triathlètes puisque les universités qui sont extrêmement compétitives seraient responsables de la détection des talents.

Leur intention est uniquement pour les femmes.

La bonne nouvelle pour les athlètes est que leur excellence dans leur sport leur permettra d’avoir des scolarité gratuite. Cela aurait pourrait permettre à certains triathlètes de ne plus abandonner leur sport momentanément comme Lukas Verzbikas (durant son épisode à U Oregon) ou Sarah-Anne Brault.

Si on prend nos canadiennes, il est fort possible que certaines voudront quitter le Canada pour aller étudier aux États-Unis puisqu’elles y trouveront une certaine sécurité. Si on prend les filles qui n’ont le support intégrale de triathlon Canada. La recherche de l’excellence semble être moins risquer avec cette voie. Elle devrait aussi sauver ceux qui ont pris plus de temps à se développer.

Cela devrait par contre offrir un support a des athlètes qui sont très souvent très seuls et un peu perdu sur les moyens de se développer.

Malheureusement, il y a un grand danger pour nos canadiennes. Cela risque de toucher négativement les centres provinciaux qui sont déjà allié à des universités comme Victoria, Vancouver ou Guelph.

On espère aussi que le Québec finira par réagir. Nos juniors étant dominant au Canada, on se doit de rapidement développer des structures pour les garder.

Le programme de la NCAA permettra aux américains d’acquérir plus d’expérience dans les courses avec sillonage. C’est une spécificité qui n’est pas en manque au Canada.

La NCAA a énormément de règles qu’il faut connaitre comme l’interdiction d’avoir des sponsors personnel et de recevoir du soutien financier de sponsors. Il existe aussi des limitations sur le nombre d’heure qu’un athlète peut s’entrainer avec coach (20h par semaine et ne doit jamais dépasser les 4h par jour).

Aussi, les courses devront se tenir sur les campus. De ce fait, les distances seront raccourcies.

Pour lire le communiqué, cest ici

17 commentaires
  1. Il n’existe aucune raison pour le manque d’avancement de la cause triathloniènne universitaire au Québec, si ce n’est que de l’incompétence crasse ou du laisser-aller.

    Déjà en 1995, Jacque Jodoin et moi-même étions déjà très avancés en ce sens. Kossez qui s’est passé par la suite, je l’ignore.

    J’en profite pour commencer à tendre la perche aux autres structures universitaires afin de recommencer à constituer un dossier.

    Vivement le retour de l’UdS dans le cirque, vous nous manquez!

    Bravo aux pionniers des programmes sports études secondaire et CEGEP. Au moins, il y a eu beaucoup de progrès à ce niveau!

    Charles

    1. À l’UdeS la priorité c’est le football, la natation et l’athlétisme. Du côté du club de triathlon de Sherbrooke, à ce que je sache, il n’y a aucune volonté de repartir l’équipe du vert et or, d’autant plus qu’il y a un ou deux athlètes élites qui étudie à l’UdeS…

      1. J’avais raté ce commentaire.

        T’as pas idée la vitesse à laquelle tu peux convertir un nageur en triathlète. Leur éthique de travail (les nageurs), en font de la matière très entraînable.

        Sébastien Laflamme, ancien nageur de Brasse, a mis quoi… 2 ou 3 ans avant d’être dominant comme élite?

        Donc dès que la structure existe au sein du V&O (pour prendre cet exemple), seul Dieu sait combien de temps ça prend avant de grossir les rangs élites en Tri, puisque les athlètes peuvent parvenir des programmes de course ou de nage.

        Iona Wynter-Park, idem. Ancienne nageuse, 2-3 a environ et elle dominait (outrageusement) au Québec.

        Charles

    2. Je suis pas vraiment en accord avec toi charles tout simplement parce que le triathlon elite jr/U23 au quebec se porte très bien. Un exemple parfait est le succes des juniors au chpt canadien.

      Par contre je crois qu il faut appuyer afin que les universités s impliquent plus dans le développement des athletes en triathlon. L’université Laval le fait très bien. Je pense que c est une erreur d avoir des circuits universitaires parce qu’après l obtention du diplôme, on voit les athlètes arréter le sport complètement. Football, course a pied, etc… n’existe pratiquement pas après.

      Tu vois avec la NCAA, moi j ai l’impression qu ils vont marginaliser des athlètes pendant 4 ans

      1. Au meilleur de ma connaissance, tous les programmes universitaires actuels comportent des volets Civil.

        Faut travailler en centre universitaire, ie s’être buté aux administrations pour comprendre le poids que représente la tenue d’un circuit universitaire (soit provincial soit national).

        Rien ne peut d’avantage garantir 1) la survie (parlez-en à Sherbrooke, et même à l’UdM) et 2) le développement *pleines ressources*, que la perspective d’un circuit universitaire.

        Donc si tu veux du développement full blown, dans bien plus que 2 ou 3 centre, t’as pas le choix. Ça passe à travers l’établissement d’un circuit.

        Charles

        1. oui mais c est utopique de penser qu on a assez de talent pour avoir plusieurs universités compétitives.

          Il est certain qu il y a de la place pour qu une université a montreal soit utilisé comme un centre régional ainsi que Laval et Sherbrook, mais cela s’arrète la.

          Surtout qu’il faudrait que toutes les provinces embarquent. Il y a aussi la problématique est que le triathlon est un sport d’été

  2. Toute façon, j’vais te couper ça court, autant pour cet argument que bien d’autres à venir.

    Essayez de regarder un peu plus loin qu’au Canada les boys.

    T’as du triathlon Universitaire au UK, en Australie…. faut-tu vraiment que je continue?

    On a pas besoin d’université compétitives. C’pas important.

    On a besoin de structures universitaires en triathlon permettant à notre jeunesse de bien s’y sentir. Pour ça faut convaincre nos administrateurs. Et pour les convaincre, c’est toujours plus facile, je veux dire, 9 fois sur 10, quand dans ton dossier tu as le luxe de mentionner qu’il existe un circuit universitaire.

    Je dis bien le luxe, car encore une fois, les structures provinciales/nationales m’impressionnent pas trop à date.

    Mais vois plus loin, toujours. Reluque toujours du côté Européen, pas juste aux USA.

    Charles

    1. Charles, le triathlon dans les universités, en tout cas en France, ce n est pas vraiment des scruture pour l élite mais plutôt des clubs… Enfin certains français devraient être en mesure de nous répondre la dessus.

      1. En raison de la nature inhérente aux universités, il est généralement préférable de construire un programme Groupe d’Âge quasi récréatif first, et ensuite développer une structure pour l’élite.

        Encore là, ce sont des motifs politiques qui justifient ça. First, t’as la notion de budgets. Les Élite coûtent, les AG rapportent. Ensuite t’as la mission de plusieurs universités. Elles ont bien le mandat de supporter l’Élite, mais jamais autant que d’établir des structures pouvant profiter au plus grand % possible de leur population étudiante.

        C’est là qu’on en est à l’UdM. On est toujours au stade AG. Si on avait présenté le projet en visant l’Élite dès le départ, il n’y aurait toujours pas de Triathlon à l’UdM.

        Le cas de l’UL est un peu unique. Ce club est né comme une extension du R&O Natation, d’où le fait qu’il se soit développé d’abord à travers l’Élite (avec E.Isbister) et ensuite à travers le AG (avec moi et tous ceux ayant suivi).

  3. À l’Udes il faut « 5 universités » pour faire un circuit universitaire de triathlon et pour que l’on puisse alors demander la reconnaissance « vert et or ». Il y a 3 ans j’avais insisté à plusieurs reprise au niveau de TQ pour qu’on essaie de travailler dans ce sens sans que cela ne donne quoi que ce soit. Ensuite de ça il faut encore pouvoir être reconnu comme sport « majeur » pour recevoir un soutien considérable. Et là c’est perdu d’avance.

    Actuellement nous avons déjà Excellence Sportive et la ville de sherbrooke qui nous soutiennent en temps que club civil. L’université qui nous accorde de belles plages horaires, dans un bel environnement et à un prix raisonnable.

    D’autre part, la majorité des meilleurs athlètes reçoivent le soutien et les services adjacent au vert et or via le XC.

    Merci pour l’incompétence crasse et le laisser aller, mais le club à un volet « haut niveau » de grande qualité (LD : 1 athlètes à Vegas PRO, 1 autre en GA et 4 à Hawaii GA. Dans le mois passé on a 3 top 10 sur IM à notre actif. Courte distance : une a pris le départ d’une coupe du monde, une autre est parmis les meilleurs junior au Canada, un autre a pris la 3e place du championnat provincial élite…) alors nous préférons travailler sur le développement de la relève. Cet été nous avions une cinquantaine de jeunes de 5 à 17 ans inscrit au club.

    1. L’incompétence crass dont je parlais, Pierre-Yves, se situe selon moi d’avantage au niveau des organismes en charge d’établir (voir admettre) des disciplines, donc RSEQ et SIC pour le Québec et le Canada respectivement.

      Bravo pour vos succès à Sherbrooke. Votre club est incontestablement un des meilleurs au Québec.

      J’ai ma petite opinion sur la couche d’administration qu’on retrouve dans certaines universités, et bien sûr rien à redire contre les vrais artisants du développement de ce sport au Québec (toi, bien qu’étant jeune, Luc Morin, Dérek Thériault, Feu Jacques Jodoin, Pierre Lemay, Raymond Paris, Kyla, Vince, David, Pierre Blanchet, et j’en passe bien plus que j’en ai cité).

      Tu m’entendras jamais rien redire contre ceux qui travaillent sur le terrain.

      Cordialement,
      Charles

    2. D’ailleurs, sur une note plus philosophique,

      Y a pas une grande différence entre votre club et le R&O, assumant que vous utilisiez les infrastructures universitaires pour l’entraînement. Car elle est là la priorité, établir des milieux de développement optimaux. Et pour ça, un centre sportif universitaire est assez dur à battre.

      Autant le R&O que vous autres avez eu le courage de monter de bonnes structures de développement pour la jeunesse. Dans le cas du R&O, c’pas trop étonnant puisque cette architecture existait déjà en Natation (merci à Charles Vanasse).

      Donc ce qui vous distingue dans une certaine mesure c’est la structure légale de l’oganisme. Vous êtes un OSBL n’étant vraisemblablement pas en lien avec l’UdeS. Alors que le R&O est constitué à l’intérieur des paramètres des programmes d’excellence au PEPS.

      L’avantage avec l’approche du R&O? Ça fait une université de plus. Voilà. IDEM pour nous. On est d’avantage une structure AG. Pourquoi avoir fait tant d’efforts pour être au sein de l’UdM? Parce qu’on devenait ainsi la 3e U au Québec.

      N’en manque juste 1 hors mis vous autres, et vous pourrez les avoir les 5 U incluant vous autres.

      Est-ce que tout ça vaut la peine? Un circuit RSEQ changerait-il vraiment la done? I donno. Tout ce que je sais c’est que le triathlon est une discipline Olympique, au même titre que la Natation. Et que des réseaux Universitaires menant aux Championat du Monde Universitaire existent au sein même des nations parmi les plus performantes dans ce sport à l’heure actuelle.

      Je crois également, mais là je peux me tromper, que le R&O demeure l’entitée Club au Québec ayant envoyé le plus d’athlètes au J.O en une seule édition, avec Isabelle Turcotte-Baird et Iona Wynter-Park en 2000. Et que les conditions d’entraînement qui prévalaient à cette époque à l’UL étaient exemplaires.

      Charles

      1. tu devrais ecrire un article sur ce sujet. C’est drole parce que recemment je voulais ecrire un article pour parler du succes des juniors. Alors qu’on devrait plutot se questionner sur l’après cegep.

        1. Chui biaisé, les 2 seuls clubs où j’ai oeuvré à date, sont des clubs universitaires.

          Mais je crois, sur un plan philosophique, que les Universités représentent des milieux parfaits pour laisser émerger l’élite jusqu’au top, puisqu’à l’âge auquel on parvient au top, on est généralement à L’U (soit au 1er, 2e ou 3e cycle).

          Par ailleurs, même si ce n’était pas vrai, même si un individu avait besoin de quelques années de plus pour émerger, n’en demeure pas moins que même pour lui, l’Université est une transition très très importante.

          Écoute, c’est assez simple. Comme tu le sais, l’UdM est la seule université Francophone dans le grand Montréal à faire renaitre un programme. Inutile de préciser que j’ai été approché, entre autre par Raymond Paris, car faut bien que ces jeunes élites (au CEGEP) fassent un choix non?

          Pour eux, à date, en 2012, ce choix est:
          R&O ou s’expatrier à l’extérieur du Quebec, ou choisir une Université mais s’entraîner en dehors de cette structure.

          Et pour mieux préparer l’UdM à cette relève, j’ai besoin du poids politique que représente l’ajout du Triathlon au moins au niveau RSEQ. C’est très simple.

          Simple cas de Oeuf avant la Poule. Clairement dans ce cas, ça aide les gens comme moi et Pierre-Yves si on peut mentionner à nos administrations respectives qu’il existe un circuit provincial, et que par conséquent l’U se traine les pieds en n’investissant pas sur le Triathlon.

          C’est une vision peut-être un peu étroite des choses, mais quand on sait combien c’est pas simple de faire avancer les choses dans une Université, pas trop le choix.

          Un autre exemple, ici à L’UdM, c’est connu, la piste intérieure est vraiment chiante. Trop de particules de craies en suspension. On le sait ça.

          Pas évident de faire bouger le CEPSUM au nom d’une activité intramurale. Beaucoup plus facile (crois-moi) quand c’est le département des activités d’excellence qui l’exige!

          1. Juste quelques questions.

            Quels sont les universités hors Québec qui ont un club?
            Est-ce que ça existe encore un championnat canadien universitaire?
            Idem pour championnats du monde?
            Combien gagne par année un entraineur universitaire?

            Derek

          2. Scuzz Derek, j’avais raté ton importante (très importante) question.

            Mon responsable de programme à l’UdM est également coach du club d’aviron. Y zont le même problème. En fait c’est pire pour eux, puisque des races civiles, bien y en pleut pas en Aviron.

            Et donc en effet, eux utilisent le circuit Ontarien. Et ils sont pas les seuls. Cyclisme, même chose.

            En fait, au Québec, se sont des pogueux de beigne qui règnent au sein du RSEQ. Ça se regarde la mousse dans le nombril, et y a rien qui bouge.

            Donc Cyclisme UdeM participe au Circuit provincial Ontarien, idem pour Aviron. Et le responsable des programmes qui est venu faire son tour à l’Esprit de Montréal m’a justement invité à songer à joindre le circuit Ontarien de triathlon Universitaire en 2013. J’crois pas qu’on va le faire car nous, contrairement à eux, on peut quand même compétitionner au Québec à chaque weekend alors…

            J’ignore s’il existe un Championant National Canadien, puisque le Triathlon est loin d’être SIS (d’autre pogneux de baigne là aussi).

            Il existe très certainement un Championat du Monde, ça c’est clair.

            Selon moi le salaire d’un entraîneur universitaire en ce moment doit pas dépasser 30k, dans ces eaux-là, sauf exception.