Special Kona > Les dernières tendances matos chez les pros.

Il faut toujours faire attention avec le choix des pros en matière d’équipement, on tombe très souvent dans les extrêmes.  Comme on se le fait souvent dire au travail, la différence est dans le détail.  Ces dernières années, Crowie se faisait pointer du doigt pour ses mauvais choix en matière d’équipement. Tout ça pour extrapoler dans l’enflure verbale marketing. Il est souvent difficile de faire la part des choses. Alors voici nos quelques notes.

On Running, le nouveau newton?
La victoire de Frederik Van Lierde va sans aucun doute mettre la marque Suisse en avant. La visibilité apportée par un champion du monde et le fait qu’elle utilise une technologie distinctive est très positive, tout cela ressemble à Newton avec Craig Alexander.

Il faut avouer que On running (cloud) a une bonne connaissance du triathlon et mise sur les bons athlètes. Surtout que les marques de chaussures détestent les triathlètes parce qu’ils ne sont pas loyaux et changent de marques dès que sortent les derniers gadget.

D’ailleurs Cunnama, qui est obligatoirement commandité par On avec le team TBB, courait dans les fameuses Adidas Adios Boost. Un peu comme une certaine époque ou les pros payaient de leur poche pour avoir des Lunaracer, ceci a peut-être un plus grand impact pour les connaisseurs.

Les TriFonctions à manche longue.
Si vous avez regarder le TDF, vous avec dû remarquer que pendant les contre la montre, les manches des maillots se faisaient de plus en plus long. Il y a évidemment une raison aérodynamique derrière ça. Récemment, l’équipe de ERO sports qui utilise la technologie Alphamantis (de Montréal) à permis de tester l’aéro en mouvement (sur un vélodrome). Il y a donc un nouveau savoir qui est entrain de se développer puisque les chiffres sont différents par le fait qu’un athlète  ne roule jamais en ligne droite parfaite.

ERO sports semble donc être en mesure de mieux convaincre les triathlètes et surtout de faire partager un savoir  commun puisque tous les grands acteurs de l’industrie se sont convaincus de leur pertinence. On peut donc déduire que les triathlètes bénéficient des derniers développements du Pro Tour.

Ainsi, on a vu Crowie et Luc Mckenzie (partenaire d’entrainement) avec une trisuit à manche. Le but est avant tout de gagner quelques watts sur le vélo et non de lutter contre la chaleur. Avant de rechercher les mêmes modèles, il est important de savoir que c’est vraiment du sur-mesure et que son efficacité en dépend… Attendez-vous à en voir beaucoup plus chez les pros.

Le retour du fameux dérailleur Berner. 
FVL et Starykowicz ont une chose en commun, l’utilisation d’un dérailleur avec le principe que Berner à popularisé, soit l’utilisation des « pulleys » de 11 et 15 dents. Le but est d’avoir un meilleur rendement (efficacité assez limitée).

FVL avait un derailleur dura ace DI2 customisé pour accueillir les deux « pulleys » et Starykowicz utilisait le fameux FSA metron. Il était d’ailleurs le seul à l’utiliser malgré l’annonce de  FSA en 2010, on avait perdu espoir à le voir disponible un jour…

Deux vélos illégaux qui gagnent.
Trimes annonçait qu’il doutait de tous les fameux vélos spécialement conçus pour (plaire aux) triathlètes. La victoire de FVL et de Carfrae  met en avant le cervelo P5 et le Felt IA, soit deux vélos non conformes.

Ironiquement, les deux meilleurs temps sont signés sur des vélos conformes. Simplon pour Yvonne Van Vlerken et Orbea pour Stary.

La nutrition? Tout dans le liquide.
On se demandait comment les athlètes allaient faire avec leur vélo si intégré dans leur ligne. La réponse est simple, les pros avaient en grande majorité placés leurs gels dans un bidon. Cela contredit les derniers principes à la mode…