Ce que nous avons appris > ITU Cape Town série Mondiale – Hommes

Voici notre compte rendu du traditionnel et populaire « Ce que nous avons appris ». La recette semble tellement plaire que l’ITU semble nous copier…

Cape Town, une nouvelle classique ou pas?
Même si les paysages environnant sont magnifiques, le parcours n’offrait rien d’exceptionnel pour rendre la course plus incertaine. Le parcours vélo était surtout constitué de longues lignes droites qui rendaient pratiquement impossible une sélection en profitant des relances. Si certaines courses sont une multitude d’accélérations et de piques anaérobic, cette course était sur un tempo plus régulier et offrait la possibilité à certains athlètes d’attendre que ça se passe.

On est en droit de se demander si l’ITU ne manque pas d’ambitions et de pré-requis dans ses parcours.

Les athlètes de plus en plus conscients par l’aéro?
Ironiquement, ceux qui prennent le plus de soin à être aéro sont Gomez et Browlee. Les frangins ont été les premiers à appliquer la règle des gains marginaux. Durant Cape Town, on a pu observé que de plus en plus d’athlètes utilisaient la casque Specialized Evade et certains avaient des casques de routes sans les aérations ouvertes. La palme va à Richard Murray qui utilise désormais un bidon aéro. Sachant qu’il est interdit dans lancer son bidon, cela fait encore plus de sens… À savoir pourquoi certains résistent encore…

Une natation à 1500m, oui mais…
La température était à seulement 12.1C. Selon les briefs, l’ITU aurait voulu réduire la course à 750m, mais un certain Javier Gomez a publiquement critiqué la décision de raccourcir la natation pour les femmes. Il rappelait que dans le passé, les conditions à Vancouver était semblable. On voit rarement les athlètes se plaindre publiquement contre l’ITU…

Il en demeure qu’a cette époque de l’année, on peut se questionner si on ne risque pas d’être à nouveau confronté à ce problème pour les prochaines éditions.

Les australiens désavantagés?
Cela ne surprendra personne de savoir que les anglais ou les canadiens sont habitués à nager dans les eaux froides. Sans pouvoir confirmer cette impression, les australiens ont eu dans l’ensemble eu un week-end décevant, en comparaison à Auckland. On peut se demander si ces athlètes non pas été plus handicapés que les autres par l’eau froide.

D’ailleurs c’est un aspect qui pourrait remettre en cause le choix de faire Cape Town dans les prochaines années si aucun changement de dates n’est effectué. Les athlètes ont aussi le choix de s’adapter. Chaque courses demandes que certaines spécificités soient abordées.

La confirmation du club des 8?  
Dans le cas de Cape Town, le club est monté à 14 avec quelques nouveaux venus comme Sullwald, Nieschlag et le retour des russes.

L’impact de la wetsuit.
Difficile de connaître l’impact de la nage avec un wetsuit. On sait que cela avantage certains nageurs et d’autres non. Chose certaine, la transition devient plus incertaine, et avec une différence de 10s entre les meilleurs et les plus mauvais, sachant que le groupe éligible pour faire le club se tenait en 24s… Certains perdent leur course ici. À notre, Sullwald enregistre un temps de 56s. Il reprend 11s sur Gomez dans l’opération et c’est clairement ce qui lui sauve sa course puisqu’il est sorti à plus de 20s de Varga de l’eau.

Si faire des simulations de T1 vous embête… penser à Sullwald.

Capture d’écran 2014-04-28 à 22.12.31

La coupure
Eric Lagestrom, espoir américain avait fait le plus dur en sortant de l’eau à la 10e position. On en reparlera plus tard sur sa non inclusion au premier groupe.

Dans le même cas, Joao Silva paye cher sa transition imparfaite. Il était pourtant en position pour faire son entrée dans le club. Aaron Royle qui était pourtant à la limite a encore réussi à accrocher le pack. Les deux U23, Wian Sullwald (ex champ du monde jr 2012) et Nieschlag (ex vice champ du monde jr 2011) réussiront aussi à faire la coupure.

Pierre Le Corre peut d’ailleurs avoir des regrets puisqu’il sort devant ces deux athlètes et loupera pourtant le pack. Dans son cas, on peut tout de même s’attendre à le voir réalistiquement améliorer son sort pour les prochaines courses.

Il y avait 22 athlètes qui se tenait en 24s. Le 23e, Bryukhankov était à 30s et n’avait personne pour l’aider dans son démarrage. Sur ces 22, 14 font le pack. Le dernier étant Nieschlag à 19s de Varga.

Capture d’écran 2014-04-28 à 22.27.06

Contrairement à Auckland où le club des 8 avait fait leur premier tour nettement plus rapidement que les favoris dans le groupe des poursuivants, les temps sont très comparables et prouve d’une certaine façon des capacités similaires à vélo, ce qui renforce l’idée que les écarts durant le reste de la course sont avant tout le fruit des ententes dans les groupes.

Le mystère Eric Lagestrom
Il y a beaucoup de spéculation sur lui puisque personne n’a reporté de problème mécanique ni de chute. Il est pourtant passé du groupe de tête au 3e groupe, soit celui de Lukas Verzbicas qui sort à 1:40 de la tête. Est-ce que Lagestrom officiait comme domestique pour Verzbicas, c’est fort probable surtout qu’il ne termine pas la course et qu’il savait probablement qu’il ne pouvait pas faire la course. On peut se questionner sur cette intention et surtout de savoir si Lukas mérite déjà ce traitement. Mola n’a même pas ce traitement… Il existe des règles non écrites où certains athlètes se font financer pour jouer ce rôle. Chez les hommes, l’USAT semble un peu désespéré…

Gomez à la Alistair
Javier semble avoir changé. Un peu comme l’Alistair de 2012 qui se savait imbattable en course à pied, Gomez nous donne cette impression et par ce fait, il semble très bien savoir qu’en exécutant parfaitement sa course, il doit gagner. C’est donc à lui de prendre le contrôle et on l’a vu prendre la place du hurleur Alistair dans le club des 8. Avec l’aide de Johny, les deux ont fait la police pour s’assurer que tout le monde travaille et ce fut le cas.

Le club des 8, domestiques ou alliés.
Si le scénario des domestiques est clair chez les femmes, chez les hommes ont devrait avant tout parler d’alliés. La réussite du club des 8 font que les membres n’ont plus besoin de se faire convaincre sur l’efficacité du principe. Ils travaillent tous ensembles. On a d’ailleurs vu une répartition des rôles beaucoup plus équilibrée. D’ailleurs, Luis et Raphael ont fait plus leur part que dans le passé. Il serait faut de dire que Varga (Brownlee) et Schoeman (Gomez) se sacrifient comme des domestiques. Tout le monde travaille et cette situation perdurera tant que le club sera sur le bon filon.

On doit se féliciter de voir Luis et Raphael continuellement dans ce club. Toute progression en course à pied sera la garantie d’aller chercher une meilleure place au final. Il ne faut pas non plus négliger l’encaissement du vélo pour bien courir.

Un écart qui se creuse tour après tour. Pourquoi?
Voici la progression de l’écart à vélo. Même si l’écart a augmenté d’à peine 6s en 5 tours, le groupe de chasse perdra surtout du temps dans le 6, 7 et 8e tour. Avec 1:20 en T2, il était certain que Gomez et Brownlee allaient être à l’abris.

On peut tout de même se demander comment il est possible qu’un groupe de 14 athlètes soit plus rapide que 40 sur un parcours constitué de ligne droite. Tout est une question d’organisation. Le groupe de chasse était visuellement mal organisé. On a vu Murray et Mola ne pas réellement vouloir s’impliquer. Ces groupes plus nombreux ont aussi le désavantage de pouvoir laisser à certains athlètes la possibilité de laisser passer leur tour et donc rester en arrière pour s’économiser devient très tentant…

Bike Lap1 00:27:04 00:46
Bike Lap2 00:33:51 00:51
Bike Lap3 00:40:38 00:53
Bike Lap4 00:47:25 00:54
Bike Lap5 00:54:10 00:52
Bike Lap6 01:01:05 00:58
Bike Lap7 01:08:13 01:12
Bike End 01:15:26 01:19

Oui mais… 
Voila, il existe une entente telle dans le groupe des 8, qu’ils n’ont pas besoin d’athlètes qui se sacrifient. Dans les poursuivants, on peut se questionner si un athlète comme Davidson n’aurait pas pu faire se travail et ramener le peloton parce qu’il y avait tout de même une possibilité de revenir. Enfin, il faudrait déjà commencer par y croire.

Nieschlaq, la jeunesse.
Après 400 m de course à pied, c’était le jeune allemand en tête. À la jeunesse…

Est-ce que Jonathan Brownlee y croyait vraiment?
Ses propos d’après course sont étonnants, disant que Gomez était tout simplement au dessus et qu’il l’a même aidé a gagner. D’une certaine façon, il avoue que sa deuxième place n’est pas une erreur stratégique.

La victoire se joue dans le dernier tour.
Même si Gomez ne signe pas le meilleur temps en course à pied, il signe le meilleur dernier tour. Gomez a eu cette lucidité de ne pas attendre le sprint même s’il les a toujours gagné face à Johnatan Brownlee.

Mola à le meilleur temps en CAP, oui mais non.
Voila l’histoire, Mario Mola continue à s’afficher comme un futur gagnant grâce à son temps de course à pied. Mais la réalité est que Gomez a donné beaucoup plus en vélo que lui. Ces deux temps ne sont donc pas véritablement comparable.

La nouvelle réalité ITU.
Ce n’est plus le meilleur coureur à pied qui gagne. On le répète sans cesse, il faut désormais être complet et les arrivées massives en T2 sont chose du passé. Mola est toujours à 40s après la natation et rien ne semble s’améliorer dans son cas. Il serait donc surprenant de le voir améliorer son sort dans l’avenir.

La surprise du chef, Aaron Harris.
Cet anglais signe un 30:18 en course à pied et vient chercher une étonnante 7e place. Sachant qu’il était très proche de faire le pack à vélo. Cet anglais de 26 ans dont certaines fédérations auraient jettées l’éponge devra être surveillé…

La transition junior… Le meilleur et le pire. 
Sullwald fait son premier top 15 et s’il n’avait pas craqué dans le dernier tour à la CAP, il aurait sans doute terminé top 10. Pour un athlète de 21 ans, il démontre un grand potentiel et surtout un profil complet.

Dans le cas inverse, Lukas Verzibicas repartira abattu de sa course. Tout s’est joué dans le deuxième tour de natation où il perd plus d’une minute. Il ne sera jamais dans la course et relégué dans le 3e groupe. On savait que le premier groupe était impossible pour lui, mais le voir en arrière était tout de même une surprise. Même s’il est un excellent coureur, cela reste du triathlon… Soyons honnête, tout cela ne nous étonne pas et risque d’avoir un impact chez les directeurs HP.

30:23 Gomez Vs 32:48 Jorgensen.
L’écart entre ces deux là, c’est réellement rapproché mais il faut quand même mettre cela en perspective puisqu’on à l’impression que Gwen Jorgensen a tendance à s’économiser beaucoup durant le vélo. Elle semble avoir un certain refus à puiser dans ses réserves. On peut aussi penser que Gomez dans ces conditions serait aussi plus rapide.

Pos First Name Last Name Country Time Swim T1 Bike T2 Run
1 Javier Gomez Noya ESP 01:44:52 00:16:51 00:01:07 00:56:11 00:00:22 00:30:23
2 Jonathan Brownlee GBR 01:45:11 00:16:49 00:01:04 00:56:15 00:00:23 00:30:41
3 Dmitry Polyanskiy RUS 01:45:35 00:16:55 00:01:00 00:56:17 00:00:22 00:31:02
4 Mario Mola ESP 01:45:44 00:17:31 00:01:02 00:56:55 00:00:21 00:29:58
5 Richard Murray RSA 01:45:57 00:17:53 00:01:00 00:56:38 00:00:21 00:30:07
6 Aaron Royle AUS 01:46:05 00:17:00 00:01:01 00:56:09 00:00:24 00:31:33
7 Aaron Harris GBR 01:46:06 00:17:31 00:01:05 00:56:52 00:00:22 00:30:18
8 Vincent Luis FRA 01:46:10 00:17:02 00:01:00 00:56:08 00:00:23 00:31:39
9 Joao Pereira POR 01:46:12 00:17:39 00:01:02 00:56:52 00:00:22 00:30:18
10 Ryan Sissons NZL 01:46:17 00:17:50 00:01:00 00:56:39 00:00:21 00:30:28
11 Aurelien Raphael FRA 01:46:23 00:16:48 00:01:03 00:56:19 00:00:22 00:31:54
12 Ryan Bailie AUS 01:46:29 00:17:33 00:01:04 00:56:54 00:00:24 00:30:36
13 Gregor Buchholz GER 01:46:34 00:17:48 00:01:01 00:56:41 00:00:21 00:30:44
14 Richard Varga SVK 01:46:35 00:16:45 00:01:03 00:56:22 00:00:23 00:32:05
15 Wian Sullwald RSA 01:46:44 00:17:00 00:00:56 00:56:16 00:00:21 00:32:13
16 Steffen Justus GER 01:46:50 00:17:33 00:01:02 00:56:53 00:00:22 00:31:01
17 Henri Schoeman RSA 01:46:54 00:16:45 00:01:03 00:56:23 00:00:25 00:32:19
18 Igor Polyanskiy RUS 01:46:57 00:16:54 00:01:08 00:56:10 00:00:21 00:32:25
19 Cameron Good AUS 01:47:11 00:17:27 00:01:05 00:56:59 00:00:23 00:31:19
20 Vicente Hernandez ESP 01:47:14 00:17:09 00:01:00 00:57:20 00:00:25 00:31:21
21 Francesc Godoy ESP 01:47:21 00:16:47 00:01:06 00:56:17 00:00:22 00:32:51
22 Bryan Keane IRL 01:47:26 00:17:36 00:01:03 00:56:52 00:00:23 00:31:33
23 Justus Nieschlag GER 01:47:35 00:17:04 00:01:00 00:56:05 00:00:21 00:33:07
24 Kyle Jones CAN 01:47:39 00:17:30 00:01:02 00:57:00 00:00:21 00:31:48
25 Alessandro Fabian ITA 01:47:46 00:16:57 00:01:03 00:56:11 00:00:23 00:33:14
26 Gordon Benson GBR 01:47:51 00:17:06 00:01:01 00:57:25 00:00:24 00:31:57
27 Simon De Cuyper BEL 01:47:56 00:17:35 00:01:11 00:56:44 00:00:20 00:32:09
28 Declan Wilson AUS 01:48:01 00:17:34 00:01:05 00:56:47 00:00:20 00:32:17
29 Alois Knabl AUT 01:48:04 00:17:01 00:01:05 00:57:24 00:00:22 00:32:15
30 Andrey Bryukhankov RUS 01:48:13 00:17:02 00:01:12 00:57:19 00:00:27 00:32:15
31 Andrew Mccartney CAN 01:48:19 00:16:49 00:01:02 00:56:19 00:00:24 00:33:46
32 Matthias Steinwandter ITA 01:48:41 00:17:39 00:01:03 00:56:50 00:00:22 00:32:49
33 Joao Silva POR 01:48:45 00:16:57 00:01:08 00:57:28 00:00:26 00:32:47
34 Matthew Sharp GBR 01:48:53 00:17:45 00:01:13 00:58:33 00:00:21 00:31:03
35 Franz Loeschke GER 01:49:05 00:18:31 00:01:06 00:57:54 00:00:24 00:31:11
36 Jonas Schomburg ITU 01:49:17 00:17:33 00:01:07 00:56:48 00:00:18 00:33:32
37 Akos Vanek HUN 01:49:26 00:17:32 00:01:06 00:56:51 00:00:24 00:33:35
38 Thomas Springer AUT 01:49:35 00:18:29 00:01:12 00:57:52 00:00:25 00:31:39
39 Lukas Hollaus AUT 01:49:50 00:18:31 00:01:07 00:57:55 00:00:21 00:31:58
40 Denis Vasiliev RUS 01:49:59 00:16:52 00:01:12 00:57:29 00:00:25 00:34:03
41 Pierre Le Corre FRA 01:50:10 00:17:01 00:01:05 00:57:25 00:00:22 00:34:18
42 Conor Murphy IRL 01:50:19 00:17:47 00:01:03 00:58:44 00:00:22 00:32:25
43 Ricardo Hernandez Marrero ESP 01:50:25 00:17:35 00:01:05 00:56:51 00:00:26 00:34:31
44 Wikus Weber RSA 01:50:38 00:17:37 00:01:10 00:56:45 00:00:24 00:34:43
45 Mark Buckingham GBR 01:51:00 00:18:31 00:01:10 00:57:52 00:00:24 00:33:04
46 Lukas Verzbicas USA 01:51:00 00:18:30 00:01:10 00:57:55 00:00:26 00:33:00
47 Jelle Geens BEL 01:51:23 00:18:28 00:01:08 00:57:57 00:00:20 00:33:32
48 Eddie Van Heerden RSA 01:51:27 00:17:40 00:01:05 00:56:49 00:00:23 00:35:31
49 Jorik Van Egdom NED 01:52:05 00:18:26 00:01:09 00:57:54 00:00:22 00:34:15
50 Premysl Svarc CZE 01:53:55 00:17:37 00:01:08 00:58:50 00:00:25 00:35:58
DNF Uxio Abuin Ares ESP 00:00:00 00:17:36 00:01:03 00:00:00 00:00:00 00:00:00
DNF Grégory Rouault ITU 00:00:00 00:18:41 00:00:57 00:00:00 00:00:00 00:00:00
DNF Alexander Bryukhankov RUS 00:00:00 00:17:15 00:01:04 00:00:00 00:00:00 00:00:00
DNF Eric Lagerstrom USA 00:00:00 00:16:55 00:01:08 00:59:31 00:00:23 00:00:00
DNF Rudolf Naude RSA 00:00:00 00:18:32 00:01:07 00:00:00 00:00:00 00:00:00
DNS Gregory Barnaby ITA 00:00:00 00:00:00 00:00:00 00:00:00 00:00:00 00:00:00
DNF Drikus Coetzee NAM 00:00:00 00:20:14 00:01:34 00:00:00 00:00:00 00:00:00
DNF Aidan Nugent RSA 00:00:00 00:20:13 00:01:45 00:00:00 00:00:00 00:00:00
DNF Travis Johnston RSA 00:00:00 00:19:37 00:01:01 00:00:00 00:00:00 00:00:00

Distances 1500 m (2 laps), 40 km (8 laps) 10 km (4 laps). Water Temperature 12.1 C. Air Temperature 21.9 C

 

Aurelien Raphael Splits (profile)
6 Swim Lap1 00:08:22 00:07
4 Swim End 00:16:48 00:03
3 1st Transition 00:17:50 00:03
1 Bike Lap1 00:26:18 ——-
12 Bike Lap2 00:33:04 00:04
7 Bike Lap3 00:39:47 00:02
13 Bike Lap4 00:46:35 00:04
13 Bike Lap5 00:53:22 00:04
11 Bike Lap6 01:00:11 00:04
3 Bike Lap7 01:07:01 ——-
5 Bike End 01:14:09 00:02
3 2nd Transition 01:14:30 00:02
12 Run Turn1 01:18:01 03:33
9 Run Lap1 01:22:06 00:23
7 Run Turn2 01:25:54 00:32
7 Run Lap2 01:29:57 00:36
7 Run Turn3 01:33:50 00:46
7 Run Lap3 01:38:05 01:12
9 Run Turn4 01:42:04 01:29
11 Finish 01:46:23 01:31
Mario Mola Splits (profile)
27 Swim Lap1 00:08:38 00:23
24 Swim End 00:17:31 00:46
24 1st Transition 00:18:32 00:45
29 Bike Lap1 00:27:04 00:46
29 Bike Lap2 00:33:51 00:51
23 Bike Lap3 00:40:38 00:53
18 Bike Lap4 00:47:25 00:54
18 Bike Lap5 00:54:10 00:52
15 Bike Lap6 01:01:05 00:58
18 Bike Lap7 01:08:13 01:12
16 Bike End 01:15:26 01:19
17 2nd Transition 01:15:47 01:19
16 Run Turn1 01:19:05 04:37
15 Run Lap1 01:22:52 01:09
15 Run Turn2 01:26:30 01:08
12 Run Lap2 01:30:20 00:59
8 Run Turn3 01:34:01 00:57
4 Run Lap3 01:37:55 01:02
4 Run Turn4 01:41:39 01:04
4 Finish 01:45:44 00:52

 

Javier Gomez Noya Splits (profile)
9 Swim Lap1 00:08:25 00:10
7 Swim End 00:16:51 00:06
9 1st Transition 00:17:57 00:10
8 Bike Lap1 00:26:20 00:02
6 Bike Lap2 00:33:02 00:02
3 Bike Lap3 00:39:46 00:01
2 Bike Lap4 00:46:32 00:01
1 Bike Lap5 00:53:18 ——-
8 Bike Lap6 01:00:09 00:02
7 Bike Lap7 01:07:03 00:02
2 Bike End 01:14:08 00:01
2 2nd Transition 01:14:29 00:01
2 Run Turn1 01:17:52 03:24
1 Run Lap1 01:21:43 ——-
1 Run Turn2 01:25:22 ——-
2 Run Lap2 01:29:21 ——-
2 Run Turn3 01:33:05 00:01
1 Run Lap3 01:36:53 ——-
1 Run Turn4 01:40:35 ——-
1 Finish 01:44:52 ———

 

Vincent Luis Splits (profile)
22 Swim Lap1 00:08:33 00:18
18 Swim End 00:17:02 00:17
12 1st Transition 00:18:01 00:14
6 Bike Lap1 00:26:20 00:02
2 Bike Lap2 00:33:01 00:01
5 Bike Lap3 00:39:46 00:01
11 Bike Lap4 00:46:34 00:03
4 Bike Lap5 00:53:19 00:01
4 Bike Lap6 01:00:08 00:01
5 Bike Lap7 01:07:02 00:01
4 Bike End 01:14:08 00:01
7 2nd Transition 01:14:31 00:03
7 Run Turn1 01:17:56 03:28
6 Run Lap1 01:21:55 00:12
5 Run Turn2 01:25:46 00:24
5 Run Lap2 01:29:56 00:35
4 Run Turn3 01:33:49 00:45
5 Run Lap3 01:37:57 01:04
6 Run Turn4 01:41:53 01:18
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