L’aérobar > Alistair Brownlee et Javier Gomez sèment l’incertitude au test event de Rio.

Effet cascade ou pas, depuis que Brett Sutton a osé parler publiquement du fait que la course ne serait pas webdiffusée et sans bourse, on peut dire que l’eau de Rio fait tourner le moulin.

D’après nos sources, on est désormais plongé dans l’incertitude totale. Même si Alistair Brownlee est toujours présent sur la liste de départ, selon des sources, il existe des probabilités pour qu’il soit uniquement là en repérage. Est-ce qu’il fait planer le doute pour jouer dans la tête de ses concurrents?

En fait, même s’il ne participe pas à cette course, il faudrait être fou pour ne pas le sélectionner en fin de saison. Selon les critères britanniques, il devait démontrer la capacité de gagner une médaille aux jeux. Ses deux victoires en WTS cette saison semblent déjà remplir ce critère. Seul un podium d’un compatriote pourrait retarder une sélection inévitable pour l’actuel champion olympique.

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Mais ce qui irrite le plus les vedettes du circuit, c’est qu’ils doivent courir sans bourse à la clé. Javier Gomez vient de lancer une petite bombe sur les médias sociaux en affirmant que Rio n’était pas une course intéressante pour lui. Il y a différente façon d’interpréter ses propos. La fédération espagnole met offrira une sélection au gagnant du test event. C’est le classement mondial WTS qui sera le second critère pour l’accessibilité à la sélection. Tout comme Alistair, Javier Gomez a pratiquement le luxe de bouder l’événement. Pour les autres nations dominantes, cela est tout simplement impossible à moins que leur fédération change les règles par précautions suite au danger de nager dans une eau incertaine.

Malheureusement pour l’ITU, le Brésil ne le facilite pas la tâche en refusant de couvrir les différents frais habituels afin de fournir une webdiffusion de la course. Avec l’échéance olympique, l’annulation de la natation semble tout simplement être impensable.

Même si elle s’efforce de rassurer en disant que tous les tests démontrent qu’il n’y a pas de danger, le dernier rapport de l’agence brésilienne (inea) indique justement le contraire. Les organisateurs ont fait le choix de tenir la natation dans la section protégée de Copacabana, malheureusement, c’est aussi la partie ou l’eau est dormante et probablement la plus affectée. Ce rapport semble aussi démontré qu’en tenant la natation plus au nord, les risques d’infection seraient nettement moins important.

Malheureusement, par expérience, on sait qu’en matière de qualité de l’eau, les athlètes sous plus souvent sous protégés que sur protégés. Les incidents de gastro dans des eaux urbaines ne sont pas rares. Dans le cas de Rio, si cela est vraiment aussi sévère que ce que reporte l’Associated Press, les conséquences pourraient être nettement plus dangereuses qu’un simple trouble intestinal.

 

1 commentaire
  1. si l’eau est sale et dangereuse, c’est juste incroyable que la course ait lieu! et les fédés envoient leurs athlètes dans cette cuve à maladies, c’est encore pire! tout ça pour une médaille qui compte dans un classement entre nations impérialistes…