José Jeuland, suspension confirmée par le Conseil d’état.

José Jeuland avait fait les manchettes fin décembre 2014 puisque Trimes avait découvert sa suspension dans les documents officiels de la fédération d’athlétisme. L’athlète originaire de Vitré avait été contrôlé positif lors de l’épreuve de Quiberon en 2013.

L’annonce tombera finalement réellement dans le domaine public fin 2014. Malgré tout, José Jeuland avait sa propre version et annonçait dans Triathlète Magazine et Trimag sa certitude qu’elle serait rapidement levée par le Conseil d’État. Il en profitait, parallèlement, pour annoncer son intention de poursuivre ses détracteurs ; ce qu’il fera puisque Trimes sera attaqué en justice pour diffamation. 

Selon lui, il était tout simplement la victime d’un vice de procédure, annonçant que l’analyse de l’échantillon B n’avait jamais été réalisée (ce qui fut effectivement le cas… mais par défaut de paiement par l’intéressé, ce qui équivaut à un renoncement) et qu’elle lui aurait permis d’être innocenté. Il a d’ailleurs maintenu qu’il n’avait jamais consommé une substance interdite.

Autre axe de défense de José Jeuland, le défaut de transmission des convocations par les organes disciplinaires or après avoir accusé réception du premier courrier l’informant de son contrôle positif en janvier 2014, il a ignoré les différentes convocations suivantes étalées sur plusieurs mois,  qu’elles soient par voie postale (qu’il justifiait par plusieurs changements d’adresse aux États-Unis) mais aussi par voie électronique (email).

Le Conseil d’Etat a donc conclu qu’il s’agissait d’une soustraction volontaire aux différentes convocations ; ce verdict, en défaveur du médaillé de bronze aux championnats d’Europe Longue Distance 2013, étant accompagné d’une somme de 3000 euros à payer pour frais de justice à l’AFLD. 

Il faut rappeler que durant la procédure, le français avait pu continuer à courir (Challenge Vichy notamment) grâce à un (mal)heureux concours de circonstances, son dossier arrivant à la Commission Anti-Dopage de la Fédération (organe de première instance délégataire de l’AFLD) au moment où sa licence pour 2014 n’était pas encore renouvelée ; donc le dossier fut renvoyé à l’AFLD, la FFTri n’étant pas habilitée à traiter un dossier d’un non-licencié.  Par défaut d’informations/communications entre les différents organes (Club, AFLD, FFFTri) et José Jeuland se gardant manifestement d’en informer son club, sa licence fut renouvelée ensuite par la procédure automatique jusqu’à la réception par la FFTri fin 2014 de l’information de sa sanction par l’AFLD.

 

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