JO Rio > Ces athlètes mystères…

En triathlon, les Jeux olympiques ont cette dominance sur le sport que le circuit de la série mondiale est avant tout vu comme un processus préparatoire et qualificatif pour les Jeux olympiques. Dans le milieu, certains coachs vont jusqu’à parler d’une période préparatoire sur 4 ans afin de se présenter à leur somment lors des JO. 

Cette théorie est pourtant de plus en plus un luxe puisque les athlètes doivent avant tout obtenir leur sélection olympique et faire face à des critères de plus en plus difficiles, rares sont les athlètes qui ont réellement su prendre un avantage sur le temps. 

Évidemment, vous devez déjà savoir que Vincent Luis n’a pris part à aucune série mondiale cette saison. Ses adversaires doivent se contenter de repères sur des épreuves avec des densités moindres (GP et ITU Euro Sprint). S’il peut paraitre comme un grand mystère, certains le sont encore plus. 

Joao Silva
Cet athlète de 27 ans a longtemps été considéré comme l’un des meilleurs coureurs sur le circuit. Son niveau en natation le place généralement entre le dernier à prendre part à l’échappée où au premier à le manquer. En 2015, Silva avait tenté l’expérience Joël Filliol. Cela s’avérera infructueux. 

On a finalement retrouvé le Silva des beaux jours lors de la première série mondiale de la saison. Montant à nouveau sur le podium à côté de ses anciens collègues d’entrainement (Mola et Murray), le portugais semblait s’être retrouvé. On ne l’a pas revu depuis les championnats d’Europe ITU… Chose certaine, un Silva en pleine forme est sans conteste un client sérieux pour le podium d’autant plus qu’il ne sera pas marqué comme d’autres. 

Joao Perreira
Le compatriote de Silva, Joao Perreira est aussi un athlète sous notre radar. Obtenant une 4e place à Hambourg, on a aussi retrouvé l’athlète qui avait terminé 5e mondial en 2014. Malgré un format imposant, Perreira est aussi l’un des meilleurs coureurs du circuit. Malheureusement, son manque de régularité s’explique par sa natation. Perreira a tout de même la fâcheuse habitude de terminer très fort ses saisons. 

Sven Riederer
Pour le Suisse, ses dernières sorties peuvent paraitre décevantes. À sa défense, il était le premier athlète masculin à obtenir sa sélection. Reconnu comme un ‘family guy’, au lieu de parcourir le monde, Riederer préfère s’entrainer chez lui afin de préparer les Jeux olympiques. Les Suisses ont traditionnellement du succès en triathlon aux JO. Il ne faut pas oublier que Riederer est un excellent rouleur, mais aussi un incroyable coureur. L’athlète de 35 ans s’alignera au départ avec un imposant bagage en termes d’expérience. Il aura son mot à dire dans une partie de chasse aux Brownlee durant le vélo. 

Les Russes…
N’oublions pas qu’Alexander Bryukhankov et Dmitry Polyanskiy étaient des habitués aux podiums de la WTS. Évidemment le contexte est très particulier et nombreux se questionnent sur leurs ralentissements. Reculer pour mieux avancer? Les Russes ont cette tendance de courir beaucoup, un Polyanskiy à son meilleur peu aussi faire peur. 

Andreas Schilling
Chaque saison, il y a des jeunes qui émergent et brulent les étapes. Le Danois Andreas Schilling a récemment pointé son nez. 4e à Stockholm et 8e à Hambourg, à l’image de Kristian Blummenfelt, Schilling est à part à 2 roues. Il pourrait lui aussi être très à l’aise sur un parcours vélo plus exigeant. Il est aussi dans notre viseur. 

Rostislav Pevtsov
Cet ancien ukrainien qui représente désormais l’Azerbaïdjan à un parcours étonnant. Montant régulièrement sur les podiums de la coupe du monde, c’est seulement à Hambourg (9e) qui participe à sa seule série mondiale de l’année. Pevtsov a cette réputation d’être un excellent coureur avec une natation perfectible. Il avait réussi à décrocher une médaille chez lui lors des Jeux de Baku. À Châteauroux, seul Vincent Luis avait su le battre. C’est un autre athlète mystère parmi d’autres. 

 

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