Le CanadaMan, le québec et l’Amérique du Nord ont enfin leur triathlon extrême.

Chez Trimes, il existait cette frustration. Si le Québec et l’Amérique du Nord collectionnent les vastes espaces, il n’y a pas cette volonté d’y transposer ses triathlons. La majorité du temps, les courses sont tenues dans des centres urbains et même sur des autoroutes. Cela a généré des événements très complexes à organiser.

De plus, par souci d’accessibilité, les organisateurs savent que les parcours offrant le moins de relief possible sont les plus populaires et donc les plus rentables. Ce phénomène forge actuellement la longue distance Amérique du Nord et vient avec ses avantages, mais aussi ses inconvénients (drafting). Si les événements sont de plus en plus imposants, ils ne correspondent plus aux valeurs d’une minorité d’athlètes.

L’équipe d’Endurance Aventure, un organisateur Québécois qui a fait ses preuves dans le raid. Elle est justement très bien placée pour savoir que cela n’est pas la grosseur de l’événement qui doit définir son expérience. Amoureux de la nature et de défi extrême, ils ont donc décidé de créer le Canadaman/Canadawoman, soit le seul triathlon extrême en Amérique du Nord.

Il s’inscrit dans une série de quatre compétitions : Norsman (Norvège), Swissman (Suisse) et Celtman (Écosse). L’épreuve de Lac-Mégantic est une course point à point qui comprend une section à la nage de 3,8 kilomètres dans le lac Mégantic, un parcours de vélo très vallonné de plus de 180 kilomètres (2600m D+) qui suit la route des Sommets et un marathon qui se termine au sommet et l’observatoire du mont Mégantic (1200m D+).

La première édition aura lieu 9 juillet 2017, c’est à 4h30 le matin, avant la levée du jour, que les triathlètes se lanceront à l’eau dans le lac Mégantic. Seuls 100 athlètes pourront prendre le départ. La course fonctionnera sur le même mode de Norseman. L’athlète est en semi-autonomie. Si certains ravitaillements seront offerts, il devra être accompagné par sa propre équipe de support et doit donc être suivi sur le parcours de vélo. De plus, durant le marathon, il devra courir avec son propre « pacer » (par soucis de sécurité).

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L’épreuve de Lac-Mégantic aura aussi une dimension symbolique puisque la ville a été touchée par un accident ferroviaire en 2013 qui avait ravagé son centre ville. « La Ville de Lac-Mégantic est très fière d’être l’hôte de cet événement sportif d’envergure internationale. Il nous importe de faire découvrir la région à des centaines de visiteurs nationaux et internationaux et de jouer ainsi notre rôle de leader de la région. Cet événement nous permettra de faire un pas de plus vers la relance économique de notre région. » dit Jean-Guy Cloutier, maire de Lac-Mégantic.

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Pour connaitre tous les détails et s’inscrire. C’est ici. Les frais d’inscription sont de 445$ CAN jusqu’au 31 décembre 2016.
Il est aussi possible de faire cette épreuve en relais (25 équipes).

Avec deux courses du circuit Ironman à Mont-Tremblant, la série mondiale ITU de Montréal, ainsi que cette nouvelle course, on peut dire que la famille du triathlon est complète au Québec et qu’il y en a pour tous les goûts.

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