Conseil > Si tu ne veux pas être blessé, dors!

Vous êtes nombreux à vous demander si le suivi d’activités 24h/24 offert sur certaines montres a vraiment un intérêt. Il est assez difficile de se prononcer là-dessus puisque le nombre de pas et le nombre d’heures à rester actif dans une journée ne sont probablement pas des facteurs pertinents pour un triathlète. Ca ne colle pas avec l’idée de s’entrainer fort et récupérer fort. Ceux qui ont fait le voyage au Kenya sont généralement surpris sur la coutume des locaux à faire la sieste. Le concept est assez simple: plus vous dormez, plus vous accélérez le processus de récupération. On peut donc affirmer que ces appareils qui font le suivi d’activités 24h/24 doivent être principalement utilisés sur cet aspect.

Steve Magness, auteur de The Science of running et avant tout coach, s’est récemment posé la question si le nombre d’heures de sommeil avait une incidence sur la performance. On vous recommande de lire son billet.

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Pour lui, cela ne fait aucun de doute, le niveau d’énergie est lié à la qualité du sommeil de la veille. Il est important de faire la nuance entre le nombre d’heures dormi et la qualité du sommeil. Sans rentrer dans les détails, il existe plusieurs phases dans le sommeil. Et un athlète devrait s’assurer de dormir dans le noir total et dans le silence pour optimiser ses chances de mieux récupérer.

Tout cela est d’une logique implacable et pourtant nécessite d’être répété. Une autre étude est allée plus loin afin de savoir si le nombre d’heures de sommeil pouvait avoir une influence sur le taux de blessures. Évidemment, lorsqu’un athlète est blessé, c’est généralement le résultat d’une mauvaise technique ou d’un muscle soumis à une trop grande charge sur un temps trop restreint. Cela signifie donc que la récupération n’a pas été assez longue.

L’étude publiée l’an dernier dans le Journal of Pediatric Orthopaedics a  collecté les données de 112 athlètes. Les chercheurs ont collecté un tas de données sur leurs comportements, heures de sommeil, heures consacrées à la pratique du sport et le type d’entrainement. De tous ces facteurs, le sommeil était le facteur le plus impactant sur le risque de blessure, plus que le nombre d’heures d’entrainement.

Votre lit est donc probablement votre meilleure arme afin de rester performant.  Et attention aux entrainements matinaux (sans se coucher plus tôt), qui à force de sacrifier des heures de sommeil risquent d’avoir un impact néfaste sur le long terme.

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