Raphael Montoya se fait trimer > mise à jour réussie.

Champion du monde junior en 2014, c’est finalement dans les derniers mois que le sociétaire de Sartrouville, Raphael Montoya démontre qu’il faudra compter sur lui sur les courses élites. Après son titre de vice champion d’Europe, Trimes s’est entretenu avec lui pour en savoir plus sur sa course et son avenir.

Vu ton début de saison, si ton talent était indéniable déjà chez les juniors, on a quand même l’impression que tu es un athlète plus complet… et que tu as fait un travail en conséquence à vélo, est-ce que je me trompe?

Oui, je deviens un athlète complet et on sait à quel point c’est dur dans notre sport d’être à l’aise dans les trois disciplines. Cet hiver j’ai réalisé un travail équivalent dans chaque sport il n’y a donc pas eu de travail en conséquence à vélo.

Mais maintenant que tu es plus fort à deux roues, est-ce que cela modifie tes impressions durant la course?

Je me sens mieux sur la partie vélo effectivement ce qui me permet de contrôler davantage ma course et de garder de la fraicheur pour la CAP.

Que cela soit à Madrid ou à Ktizbuhel, c’était d’ailleurs deux parcours vélo très exigeants, ou tu as fait preuve de patiente… est-ce que l’on pourrait voir un Raphaël Montoya plus agressif a vélo où tu penses que cela n’est pas toi?

En fait, ce genre de parcours me convient, je m’entraîne toute l’année dans l’arrière-pays niçois très vallonné ce qui me permet d’être à l’aise dans les parties difficiles.

Qu’est-ce qui explique ton succès actuel à ton avis? Est-ce qu’il y a eu une impatience? Je me rappelle qu’à Edmonton tu me parlais de Rio…

Aujourd’hui, je n’ai pas les armes pour peser sur la course en vélo, mais je travaille pour y arriver.

Ma préparation hivernale a été excellente, j’ai pu passer des paliers importants que j’arrive à exprimer en compétition ce qui explique ma régularité en ce début de saison.

Là, j’imagine que tu es impatient de revenir en WTS non?

Impatient, ce n’est pas le mot, je suis très excité de faire ce genre de courses qui vont me tirer vers le haut et vont me permettre d’acquérir de l’expérience  pour la suite de ma progression

As-tu l’impression que tes adversaires se méfieront plus de toi?

Sur des courses à forte densité comme en WTS, je ne pense pas, j’ai encore besoin de monter dans la hiérarchie.

Cela fait plusieurs secondes places à la suite… où tu perds tes courses sur des sprints. Comment l’expliques-tu?

Ils étaient tout simplement plus fort que moi, je vais continuer à bosser ma fin de course (sprint) car cela va devenir de plus en plus important avec l’exigence du haut niveau.

À chaque fois, tu semblais tout de même être très satisfait… Il n’y a pas d’amertume à ne pas monter sur la première marche du podium? Tu es conscient que certains pourraient te le reprocher de ne pas afficher une sorte de déception de ne pas gagner?

je n’ai aucun regret car j’ai tout donné, les personnes qui m’accompagnent savent que j’ai un profil compétiteur je me donne à 100% j’aime la gagne !!  mes objectifs de podium sur Madrid et Kitzbuhel ont été réalisés.

Je suis content de mes deux 10km que j’ai pu effectuer dans un état convenable grâce encore une fois à mon niveau nat/vélo qui est meilleur, c’est pourquoi sur ces deux courses j’ai pu exploiter mon point fort au mieux.

Alors, on peut dire que ta transition sur la distance olympique est réussie non?

Oui c’est ma distance de prédilection, et ça tombe bien y parait que c’est celle des JO 😉

Ce titre de vice champion élite entre deux anciens podiums sur WTS, cela représente quoi pour toi? Et la suite?

C’est valorisant d’être entre ces deux athlètes sur le podium. j’espère continuer à truster des médailles entourées de garçons comme eux, la suite ce sont les grand-Prix FFTRI avec la green team, des étapes de WTS cet été, avant de s’attaquer au gros morceau :  les Championnats du monde U23 mi-septembre.


credit photo ETU triathlon.

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