Alexander Bryukhankov tombe aussi pour dopage? Pourquoi autant de cas en un mois?

Cette fois-ci, c’est le nom de Alexander Bryukhankov qui vient d’être placé sur le banc des exclus pour dopage, soit probablement l’athlète russe qui alimentait le plus de suspicions. Il est le quatrième nom en moins d’un mois (Vladimir Turbayevskiy, Igor Polyanskiy – RUS, Yuliya Yelistratova – UKR) et ils sont tous dans le même entourage et ont utilisé la même recette (EPO, peptide S.2, hormones, facteurs de croissance, substances apparentées et mimétiques).

Ce qui est étonnant dans tout cela, c’est qu’a trois reprises, les cas positifs sont le résultat de test en compétition. Dans la théorie, un athlète « tricheur » on sait qu’il existe une possibilité d’être contrôlé et par ce fait, les substances prises sont dosées en conséquence afin qu’il n’y ait plus de traces le jour J.

Enfin, ce qui énerve le plus la communauté, c’est que les soupçons sur ces athlètes ne sont pas nouveaux. On parle même d’une décennie de résultats suspicieux.

Ajouter à cela que ces athlètes sont tombés pour des substances peu sophistiquées comme si les règles du jeu avaient changé. On ne comprend toujours pas comme un athlète peut recevoir aujourd’hui une suspension pour des valeurs irrégulières datant de 2014.

Nous avons fait notre enquête et il y a effectivement eu des changements dans le personnel et dans le fonctionnement.

La gestion du programme du passport biologique de la World Triathlon est désormais gérée par l’organisme indépendent ITA (International Testing Agency) qui a été fondé en 2016 par l’agence anti-dopage mondiale.

Cette organisme sans but lucratif a obtenu le mandat de World Triathlon en février 2020. Le passport biologique est avant tout un outil important afin de cibler des athlètes au profil étrange. À titre d’exemple, l’échantillon positif de Alexander Bryukhankov a été prélévé lors du championnat d’Europe de Kitzbühel où il a terminé à 37e place et 5e de la finale B.

C’est quelque chose qui sera démenti, mais plusieurs acteurs réguliers de l’ITU nous ont souvent évoqué la présence de suspensions silencieuses et plus clémentes afin de protéger la réputation du sport. Est-ce vraiment vrai? Sommes-nous à un tournant dans la lutte?





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