Collins Cup, ca commence dès aujourd’hui.

La Collins Cup est un nouvel événement majeur pour le triathlon. Son concept est déjà approuvé dans le golf (Ryder e International Cup). Son fonctionnement est très simple, vous prenez les meilleurs athlètes par zones, USA, Europe et le reste du monde, ils sont sélectionnés par un classement mondial où repêchés par les capitaines d’équipe.

Un athlète de chacune des équipes, américaines, européennes et internationales s’affrontera dans une course individuelle de trois, il y aura donc 12 matchs de courses distincts, chacun échelonné à 10 minutes d’intervalle. Chaque course/match comprendra 2 km de natation, 80 km de vélo et 18 km de course à pied.

Pour chacun des 12 matchs de courses, le vainqueur reçoit 3 points, la deuxième place 2 points et la troisième place 1 point. De plus, les athlètes recevront des points bonus de ½ point pour chaque marge de 2 minutes par laquelle ils battent leurs adversaires dans leur match de course respectif, avec un maximum de 1 à ½ point pour une marge de victoire supérieure à 6 minutes.

Évidemment, il y a une partie de stratégie. Si vous considérez Jan Frodeno (EUR) comme un athlète imbattable, est-il défendable d’aligner Lionel Sanders (INTL) et Sam Long (USA) contre lui?

Maintenant, soyons honnête, cet événement se base sur les mêmes principe que le concept du projet de SuperLeague au football. S’assurer que les meilleurs triathlètes soient enfin rassemblés à un autre évènement que Kona.

Ce qui est admirable avec ce projet, c’est que les meilleurs athlètes au monde ont effectivement tous répondus présents. Toutes les étoiles se sont alignées, cela est sans précédent.

Comment regarder? Les courses seront diffusées sur Eurosport (Europe) et CBC (Canada). De plus, les webdiffusions seront disponibles à thecollinscup.protriathletes.org/

La cérémonie d’ouverture est aujourd’hui à 18:00 CEST, 12:00 Montréal. Les capitaines y annonceront les duels.

C’est plus fort que nous, on doit dire quelque chose de négatif. Si l’on regarde l’alignement de l’équipe internationale, tous les athlètes sont anglophones. Ils ont leur place, cela n’est pas la question, mais cela vient aussi nous rappeler le manque de diversité dans notre sport. On aurait aimé des athlètes de l’Amérique du Sud, d’Afrique (Autre que Afrique du Sud) et de l’Asie. Évidemment, cela ne signifie pas que les athlètes auraient dû être sélectionnés en fonction de leur pays.

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