Le résultat final aura une très grande influence sur le long terme (PTO, alternance).
En cas de résultats avec des écarts conséquents, certains athlètes en concluront que cette course n’est pas pour eux et par ce fait, viserons le championnat du monde une année sur deux. Lionel Sanders fait déjà l’impasse. On peut imaginer que les athlètes plus coureur que cycliste favoriseront la PTO.
Nice, cela n’est pas la montagne… mais cela va forcément favoriser les francais…
Kona, c’est 1800m de D+ avec des séquences très venteuses, Nice, c’est 2300m avec des longues séquences ascendentes ou descentes. Alors, on pourrait retrouver les mêmes? Non, parce que cela reste des profils différents, à Nice, cela va récompenser des athlètes en mesure de pousser plus sur une longue période sans interruption. On n’est pas dans la surcharge… Culturellement, les français sont très habitués à ce type de parcours et forcément, ils seront en haut du classement.
Des éliminations très précoces.
À cause d’un vélo en séquence, on peut s’attendre aux deux premières heures complètements folles et des athlètes très rapidement à plus de 20 minutes.
Un parcours en deux temps…
Si a Kona, des athlètes se donnaient souvent un intermédiaire pour attaquer, soit pas avant le demi-tour de Hawi. À Nice, cela sera l’inverse. Après 130km, les athlètes ne tenteront plus d’accentuer les écarts et profiteront des descentes afin de se préparer pour le marathon. Les vraies attaquent seront donc au début.
Celui qui posera le vélo ne gagnera pas la course…
Ceux qui sont vraiment cyclistes, ne pourront pas résister à la tentation d’en faire trop. On voit un Cam Wurf prendre rapidement la tête et absolument tout tenter pour faire exploser mentalement les autres. Malheureusement, on a un parcours en course à pied très très compliqué…
Entre le chassé et le chasseur…
La grande nouveauté cette année, c’est qu’on aura un marathon avec 4 tours et de très très longues lignes droites. Cela signifie que le leader va fréquemment voir ses adversaires. Mentallement, cela va être un enfer. Dans ces conditions, on ne voit pas comment le chassé peut résister au chasseur…
Un marathon où il y aura beaucoup plus de défaillances.
Maintenant qu’Ironman a enfin les vraies distances, on doit ajouter environ 15 minutes sur un parcours qui est déjà très lent. Ce temps supplémentaire aura vraiment un impact important.
Un record dans les DNFs.
Surtout avec la future PTO et le système actuel de qualification Ironman. Plus que jamais, le pro voudra se qualifier le plus rapidement possible afin d’être libre de se présenter en PTO. On ne serait pas étonné si moins de 30 pros terminent la course.
L’approche scientifique avant tout.
C’est une course qui ne peut pas passer par l’instinct. Il faut forcément faire des calculs pour être certain d’avoir assez d’essence dans le réservoir sur un parcours qui est totalement inconnu pour beaucoup. Les athlètes ne profiteront pas des références déjà connues de Kona.
On aura un vainqueur qui gagnera pour la première fois le titre.
Cela signifie effectivement que ni Jan Frodeno, ni Patrick Lange ne gagnera.